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Saintélyon 2019 : Pourquoi étions-nous 17000 ?

Manu


 

Voilà la dernière grande course de l’année est passée, la doyenne comme on l’appelle a encore fournie sa part de rêve à des milliers de coureurs. Quelque soit le format choisi : 12 / 24 / 44 / 76 ou 152 km, les coureurs ont pu largement profiter d’une course exceptionnelle. Cette année, les conditions météorologiques étaient parfaites puisque l’on n’annonçait pas de gel ou de neige.

Le rêve 

La Saintélyon c’est un monument de la course à pied, un passage obligé pour de nombreux coureurs tellement l’épreuve est différente et prend tous les codes à contre pied.

La Saintélyon c’est comme un poème : une ballade au clair de lune dans la nature, au milieu des champs et des forêts en communion avec les éléments. 

La Saintélyon c’est la rencontre avec la faune : veaux, vaches, chevaux, mountons,… les animaux de la ferme rencontrent les coureurs.

La Saintélyon c’est aussi une cure de Thalassothérapie : les meilleures boues sont sélectionnées et préparées durant de longs mois pour donner toutes leurs qualités à votre peau. Certains n’hésitent pas à se rouler par terre pour profiter pleinement de tous ces bienfaits.

La Saintélyon c’est aussi le terroir avec des champs qui proposent toute la diversité de l’agriculture française.

La Saintélyon c’est la cryothérapie à son paroxisme avec des températures à la limite de zéro et l’humidité d’un sauna.

La Saintélyon c’est aussi une course à obstacles qui se cachent avec des obstacles 100% naturel : Spartan Race et Mud day peuvent passer leurs chemins.

La réalité 

La Saintélyon c’est avant tout une course de nuit : vous ne verrez ni Lyon, ni Saint-Etienne, vous verrez la nuit et un guirlande de lampes frontales qui se baladent le long des chemins.

La Saintélyon c’est aussi réveiller les chevaux qui dorment bien tranquillement dans leurs parcs et qui se retrouvent entourer par des extra-terrestres ressemblant à des baudroies des abysses avec une lumière au dessus de la tête.

La Saintélyon c’est une sorte de chorégraphie complètement ratée de vacances dans la boue : glissade, roulade, plongeon,… Rien n’est coordonné et chaque coureur y va de son interprétation personnelle des dernières créations des artistes de break dance ou de hip hop. Le but non avoué étant de faire disparaitre les couleurs de ses vêtements sous une épaisse couche de boue de première qualité.

La Saintélyon, c’est des vues à couper le souffle depuis les monts du Lyonnais mais vous ne verrez rien car il fait nuit noir… Certains ont d’ailleurs décidé de ralentir au maximum pour pouvoir profiter de la vue en terminant la course le lendemain. 

La Saintélyon c’est aussi des rencontres bucoliques avec un charmant jeune homme en veste et noeud papillon que nous avons croisé en sortie de forêt et au milieu des champs sous la pluie… Mais que faisait il là a à 2 heures du matin ? 

Une légende qui continue

Vous l’avez compris sur ce ton humoristique, la Saintélyon c’est surtout un objectif qu’on se lance. Un véritable défi contre les éléments, une course où ni la vue, ni la météo ne seront là pour réchauffer votre corps et votre coeur. 

Et le pire c’est qu’on aime ça et qu’on y revient !

Merci aux bénévoles qui passent la nuit dehors dans des conditions plus que difficiles. 

Merci aux bénévoles qui s’occupent de tout avant, pendant et après la course.

Merci aux organisateurs car il ne manque rien : ravitaillements, repas en fin de course, médaille, tee-shirt finisher, cadeau d’inscription, massage kiné, osthéopathe, douche, consigne,… 

Merci aux chauffeurs de bus qui font des aller-retours dans la région pour amener les coureurs à un endroit, déposer les relayeurs à un autre, récupérer ceux qui abandonnent,… 

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