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Mieux vivre une grosse blessure

Manu


 

mieux-vivre-blessureLa blessure est la hantise de tous les sportifs. Une période qui va nous empêcher de vivre pleinement notre passion mais la question qui revient sans cesse durant cette période « serais-je capable de revenir au mieux de ma forme après ? »

Cette question je me la suis posée, il y a quatre ans avec ma double fracture tibia-péroné. Au final, le bilan était plutôt sérieux : 2 opérations, 2 mois d’arrêt de travail, 3 mois de kiné, 15 mois avec peu de sport, 2 ans sans s’aligner sur une course, 5 centimètres de tour de cuisse perdus,… et j’en passe.

Ce fût difficile mais cette expérience a été très enrichissante sur plusieurs plans. Bien sûr, j’en garde quelques séquelles mais j’ai beaucoup appris sur moi même. Maintenant que l’histoire est prescrite, je voulais vous donner quelques conseils.

Ne pas griller les étapes

La chose la plus importante que j’ai appris c’est la patience. Vous ne serez jamais aussi patient envers les autres, envers vous même car en quelques secondes vous êtes devenu dépendant. Dépendant du service des urgences car vous ne pouvez pas bouger d’un centimètre, dépendant de l’infirmière qui vous aident à faire votre toilette, dépendant de votre famille qui continue sa vie et que vous ne pouvez pas aider comme habituellement,…Il faudra prendre les étapes une à une avec patience. Le kiné, la musculation, reprendre la marche,… Soyez patient !

Travailler la rééducation

Ce n’est pas la partie la plus marrante, les premières séances de kiné, quelques jours après la première opération, pour juste réapprendre à plier un genou…  il faut s’accrocher… C’est vrai qu’avoir une kiné sympa et compétent près de chez soi, va vous aider, car à raisons de plusieurs séances par semaine, il ne vaut mieux pas y aller à reculons… J’avoue avoir beaucoup de chances, j’ai pris le plus près car je ne pouvais pas aller trop loin avec mes béquilles et je suis tomber sur une perle.

Etre positif

Travailler le physique c’est important mais le mental joue aussi un rôle non négligeable. Après les premiers jours, où la morphine et les anti-douleurs auront laisser votre esprit tranquille, il faudra vous motiver, vous occuper l’esprit avec des choses positives, ne pas se laisser aller dans des pensées négatives. C’est l’occasion de s’occuper différement. Faire des choses que vous ne pourrez pas faire par manque de temps, lire et relire des livres, revoir des films, dessiner, écrire,…

Je finirai par une phrase qui est attribué à Nietzsche (Le crépuscule des idoles) « Ce qui ne me fait pas mourir me rend plus fort.« 

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