L’autre jour à la fin d’une course, je regardais la remise des prix et les catégories défilées : V1, V2, V3, V4. Sur le coup et comme à chaque fois, je me dis pas mal à 60 ans de venir se frotter aux petits « jeunes ». Mais en rentrant, j’ai un doute et je vérifie les différentes catégories d’âge sur le site de la fédération d’athlétisme. J’ai commis une erreur, ce coureur fringuant après avoir parcouru 20 kilomètres en plein soleil, avait plus de 70 ans… presque le double de mon âge. Autant dire qu c’est encourageant de se dire qu’on pourra peut être pratiqué notre sport dans plus de 30 ans…
Je repense à notre papy René que j’ai souvent croisé dans les pelotons à plus de 80 ans qui nous a quitté il y a quelques années et qui était la mascotte de la course à pied en Lorraine.
Je pense également à mon pote Eric, qui m’a accompagné sur mes premières courses et qui a battu son record sur marathon à 50 ans en V2 en passant sous les mythiques 3 heures.
Tout est permis, tout est possible, il suffit d’y croire ! Mais l’avenir est devant nous… Et il nous promet encore de belles choses.
Les articles de journaux relatent les nombreux coureurs et les chiffres sont là. En 2014, ils (et elles) étaient 110 à finir le marathon de Paris avec un temps moyen de 5h05 environ soit 0,28% des finishers en vétéran 4 soit à plus de 70 ans. Alors que pour la majorité des non-coureurs considèrent souvent le marathon comme un exploit. Qu’en est-il à plus de 70 ans ?
Alors bien sûr, il faudra combattre tous les aléas de la vie du sportif : les blessures, la fatigue, les contre-performances, les aléas de la vie de famille, le boulot qui demande trop,… rendez-vous dans 30 ans car je n’ai pas prévu de m’arrêter ! Peut-être toujours ici ? C’est sans limite !
Et vous vous êtes fixé une limite ?