Si je boycotte une partie des courses sur Nancy, il y a souvent un passage obligé au mois d’octobre le trail des lumières (trail nocturne sur les hauteurs de Nancy). Je ne me souvient pas exactement de mon nombre de participations mais je crois que la première remonte à 2009 où j’ai découvert par la même occasion, le trail de nuit. Cette année, je n’étais pas sûr de participer, à seulement 3 semaines du marathon de New-York, je n’avais pas forcément envie de me faire une entorse de la cheville et de voir ma préparation amputée avant d’arriver à New-York. Je suis donc resté raisonnable et je n’ai pas suivi mes amis sur le 35 kilomètres.
J’ai accompagné une amie tranquillement sur le 12 kilomètres pour quand même faire partie de la fête entre amis. Toutes les courses affichent complet et c’est bien normal, les parcours sont plaisant et cette course est tellement différentes de ce qui se fait dans la région que tout le monde a bien compris. Hier la météo était en plus très agréable, il était possible de courir en short et en tee-shirt. A part quelques courants d’air chaud / froid sur le plateau, tout était réunis pour passer une bonne soirée à la lumière de la frontale. Comme tous les ans, quelques jaloux ont eu la bonne idée de débaliser le parcours avant le passage des coureurs. Obligeant les organisateurs à remettre des balises en dernière minute, mais c’est tous les ans la même chose donc ils sont habitués.
Encore une fois, une belle course de nuit mais je reste mitigé sur un point : les arrivées synchronisées. En effet, les départs sont échelonnés dans le temps et une grosse majorité de coureurs arrivent en même temps. Avant je trouvais ça excellent car l’ambiance était super à l’arrivée car il y avait beaucoup de monde maintenant il y a tellement de monde que hier nous n’avons même pas osé aller au ravitaillement de fin de course, c’était compliqué de rentrer dans le gymnase qui se trouvait juste après la ligne d’arrivée. Ce qui était un avantage quand nous étions peu nombreux, perd en partie son intérêt.
Idem sur la fin de course sur le petit parcours (12 kilomètres), alors que la circulation commence à être fluide au sein de la course, on retrouve le parcours du 20 kilomètres et un peu plus loin le 33 kilomètres. Tout le monde est sur le même single c’est parfois un peu compliqué dans la mesure où les 3 groupes ont des allures différentes. J’imagine les coureurs du 33 kilomètres qui jouent une place et qui doivent slalomer entre les coureurs plus lents des autres courses.
Encore une belle édition, il faut peut être revoir un peu le planning pour que tout le monde puisse profiter de la forêt et du ravitaillement à la fin.