Loin de moi l’idée de faire une étude sur les liens entre la pollution et les diverses maladies que l’on peut subir mais juste la nécessité de partager une période difficile. Tout simplement car je suis quasiment à l’arrêt depuis près de 3 semaines et je n’aime pas ça à trois mois du marathon de Paris.
Vous l’avez sans doute entendu dans les médias au début du mois de décembre, les conditions météorologiques n’étaient pas idéales pour expulser les particules de pollution (d’ailleurs c’est à se demander où elles vont puisqu’en temps normal elles semblent disparaitre comme par magie).
Comme je ne suis pas toujours au fait des informations, j’ai plus ou moins raté l’information et comme je m’entraine régulièrement, j’ai forcément couru durant le pic de pollution. En plus, Nancy étant une cuvette, il semblerait que cela ne soit pas le meilleur endroit pour éviter cette pollution.
Sur le moment, tout s’est bien passé… et quelques jours plus tard, je déclenche une bonne sinusite pour la première fois de ma vie. Pour ceux qui ne connaissent pas les symptômes : maux de tête et écoulement nasaux. Pas de température pour ma part, mais une barre sur le front difficilement gérable. Je suis allé assez vite consulté et le verdict du médecin a été immédiat. Il m’a donné des anti-douleurs et un traitement par voix nasale. Après une semaine de traitement, il y avait du mieux mais je n’étais pas guéri et j’ai lu qu’effectivement cela pouvait durer plusieurs semaines.
On m’a conseillé des inhalations à l’eucalyptus et j’ai pratiqué aussi tôt à raison de 2 fois par jour et c’est ce qui me faisait le plus de bien. Après deux semaines de traitement, j’ai enfin pu passer 2 journées sans rien prendre mais je reste encore un peu fatigué par cet épisode.
Si je lis l’ensemble des facteurs qui peuvent provoquer une sinusite, je peux en écarter une partie mais effectivement la pollution est citée. Au final pour une ou deux séances que j’aurais dû annuler pour cause de pollution (ou alors remplacer); je me retrouve avec 2 voire 3 semaines d’arrêt complet forcé.
Alors clairement si il y a encore des pics de pollution, je pense que je m’abstiendrai d’aller courir tout simplement.