A l’occasion du raid Obiwak (http://www.obivwak.net/ ) qui a lieu ce week-end on vous parle de course d’orientation.
Une course d’orientation c’est un trail dans lequel la tête fonctionne autant que les jambes.
Au départ, on vous donne une carte (qu’il faut savoir lire) représentant le terrain, et l’emplacement des balises. Le but étant de rallier l’arrivée en passant par chacune des balises (et évidemment ce sera controlé). Il vous faut une boussole (qu’il faut savoir utiliser avec une carte !!)
Donc dans l’odre il faut : se repérer sur la carte, repérer les balises, estimer le terrain et établir l’itinéraire pour rallier la première balise en fonction d’une stratégie (au choix le plus court ou le moins périlleux). Et seulement là, on peut mettre les jambes en action. Bien souvent si vous avez eu la chance d’avoir la carte avant le départ, vous calculez votre course dans sa globalité. Si la carte vous est donné après le départ, vous avancerez plus balise par balise.
La difficulté est de ne pas courir trop vite pour ne pas louper un point remarquable (il fallait tourner au grand sapin), ni trop lentement pour ne pas perdre du temps, et surtout de courir en regardant la carte. A tout moment vous devez savoir ou vous vous trouvez sur la carte.
Autre différence notable par rapport à une course classique est que vous ne savez pas pour combien de km vous partez (la disctance est indiquée à vol d’oiseau entre chaque balise), ni combien de temps. A titre d’exemple Anne et Stéphane sur la photo ci-dessus ont parcouru 16.5 km pour une course annoncée de 12km. Ils m’ont pourtant assurés ne pas s’être perdus !
Et si la boussole indique que la balise se trouve à tel azimut, et que pour y parvenir il faut traverser un bosquet ou une mare…. Il va falloir le faire !
En conclusion, en course d’orientation, il ne suffit pas de courir vite, il faut aussi courir intelligemment. Et c’est de l’avis de Stéphane l’intérêt principal de ce genre de course : LA STRATEGIE qui peut l’emporter sur le physique.