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Raidlight DualFinger trail : le test

Manu


 

raidlight-dualfingerExiste t’il une place entre les Vibram Five Fingers et les chaussures plus classiques. RaidLight la marque française lance un modèle qui se trouve sans doute dans cette espace avec une séparation entre le gros orteil et le deuxième orteil. Mais d’autres sociétés se sont déjà aventurées sur ce terrain. Dans les années 2000, Nike a sorti aux états-unis, un modèle avec cette spécificité. Un modèle qui ne sera pas suivi et qui ne sortira pas en grande série.  Cependant certains modèles Nike orienté Yoga possèdent encore cette particularité.

Un modèle français comme toujours pour la société française RaidLight mais cette fois-ci le design a été réalisé par Lafeet au japon. En effet, ce modèle n’est pas sans rappelé les chaussures des ninjas qui ont une séparation entre les deux premiers orteils.

Maintenant le décor est planté mais quand est-il de ce modèle ? une chaussures légère pour un modèle trail seulement 300 grammes en modèle 44. Mais la question qui me vient à l’esprit est bien sûr l’intérêt de la séparation. Pour moi, cela permet d’avoir de l’espace au niveau de l’avant du pied tout en gardant un certain maintien.

J’ai remarqué que certains podologues imposaient un drop à leur patient, j’avoue avoir été un peu surpris par la démarche et je ne me l’explique pas. Depuis quelques années, le drop est devenu un critère d’achat fondamental : les RaidLight Dual Fingers ont un drop assez bas de 3 millimètres.

Ce modèle est plutôt agréable avec un bon grip, la légèreté et l’espacement sur l’avant du pied donne des sensations plutôt agréables.

Les Dual Fingers proposent une approche différente et au combien originale. On est bien sûr loin de ce que propose les Vibram Five Fingers mais on retrouve une approche proche du sol assez intéressante. Surprenante dans des singles tracks de sous bois, elles permettent une excellente dynamique. Elles seront donc idéales pour des trails courts et je trouve ce modèle particulièrement intéressant pour faire des côtes sur un terrain trail. Elles donnent une bonne stabilité sur l’avant du pied et permettent d’avoir un bon appui

Les crans du grip sont surmontés de petits picots (chose assez courante sur certains modèles de trail). Par expérience et je l’ai également constaté sur ce modèle, ces picots s’usent dans les premiers cents kilomètres mais le grip ne perd pas en qualité pour autant.

Ce modèle peut être personnalisé grâce à des modules qui se trouvent entre la semelle et la semelle de propreté.

Seul ombre au tableau, il faudra changer vos chaussettes en investissant dans des modèles à 5 doigts sinon vous serez gêné par la séparation.

2 commentaires sur “Raidlight DualFinger trail : le test”


Posté par johan Le 10 septembre 2015 à 16:39

Brooks c’est aussi aventurée sur le terrain de la séparation des orteils, la puregrit (v1 et V2) avait ce genre de design abandonné dans la v3 et v4 mais la séparation était uniquement au niveau de la semelle et pas à l’intérieure de la chaussure.

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Posté par Ledoux Patrick Le 17 septembre 2015 à 15:34

Bonjour,
J’ai acheté ces chaussures cet été et n’ai couru qu’une cinquantaine de km avec. Je trouve pour ma part ces chaussures très confortables en ce que l’on n’a pas du tout l’impression d’avoir l’avant-pied comprimé : la sensation est très agréable, surtout en côte. Deux bémols : l’accroche sur terrain gras n’est pas son point fort. Cette chaussure est très à l’aise sur terrain sec et pas trop technique et surtout quand ça monte (même sur route, elle va bien). La grosse limite pour moi est la descente raide et technique où, à titre personnel, je trouve qu’elle perd tout son confort. Cependant, je ne regrette absolument pas cet achat, ayant d’autres chaussures pour ces terrains plus spécifiques.

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