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Adidas Adizero Boston 12 : 15 ans après

Manu


 

Quand j’ai reçu les nouvelles chaussures de running adidas pour en faire le test, je me suis souvenu que j’avais déjà eu une paire de cette gamme, il y a quelques années… En cherchant dans mes archives, j’avais bien couru avec une paire de Boston en 2009 et avec un certain succès puisque j’avais battu mon record sur semi-marathon avec une paire de Boston aux pieds (record toujours d’actualité). C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles, j’ai conservé ce modèle depuis tout ce temps dans une boite au fond du garage.

J’ai pris le temps de fouiller mes archives de chaussures pour retrouver les anciennes Boston et je n’en ai pas trouvé une mais deux :

  • adidas Adizero Boston (modèle printemps 2009)
  • adidas Adizero Boston boost (hiver 2014)
  • adidas Adizero Boston 12 (juin 2023)

Une photo vaut mieux que de longs discours, je crois qu’elle parle d’elle même et je suis assez bluffé par l’évolution depuis près de 15 ans. Le modèle 2009 semble venir d’un autre âge : les matières, les formes, les couleurs… Même si on retrouve des codes similaires : un chaussant assez fin, cette grande diagonale sur l’arrière, les lacets et surtout une semelle intermédiaire à double densité sur les deux derniers modèles.

Au niveau du poids, c’est un peu le yoyo, celles qui me paraissaient ultra légère à l’époque sont pourtant loin d’être légère (même taille 43 1/3):

  • 2009 : 283 grammes
  • 2014 : 246 grammes
  • 2023 : 266 grammes

Un poids parfait pour une chaussure de running orientée sur la performance et qui devrait vous permettre de donner le meilleur de vous même.

Semelle intermédiaire

Sur ce nouveau modèle, on retrouve la mousse LightStrike Pro (disponible sur le modèle Adios Pro 3), une mousse légère, tendre et réactive. Mais aussi la mousse LightStrike 2.0, un peu plus dense et plus amortissante. Elle donne un peu plus de rigidité à l’ensemble, mais également les fameuses tiges en fibre de verre entre ces deux semelles de densités différentes pour permettre un retour d’énergie optimale.

Lors des premiers kilomètres, j’ai trouvé les chaussures un peu raides. Mais après quelques minutes, je les ai plutôt trouvé exigeantes et très agréable. Etant un peu fatigué et sortant d’un test sur un modèle plus accessible, j’ai vite ressenti le besoin de ne plus laisser aller ma foulée, il faut être bien dans l’axe.

En faisant un petit effort, je sens tout de suite la différence et je me souviens de mes premières sensations sur les Boston de 2009, il fallait être bien dans l’axe, la ceinture abdominale bien droite et la foulée devenait fluide, la chaussure donnait alors son plein potentiel.

En me concentrant bien sur ma foulée, je vois tout de suite que la chaussure me donne de meilleurs sensations et une foulée que je trouve plus qualitative.

Il faut noter que la densité la plus importante se trouve maintenant proche du sol ce qui n’était pas le cas sur la Boston Boost de 2014.

Semelle d’usure

En comparant les modèles, on voit vraiment la qualité et le grip de la semelle développé en collaboration avec la marque de pneus Continental. Et cela se ressent en courant sur diverses surfaces. Le choix de bandes rugueuses semble mieux et sans doute plus léger.

Il ne fait aucun doute que c’est l’un des point qui a le plus progressé depuis près de 10 ans avec l’arrivée des équipementiers spécialisés de l’automobile. En effet, plus vous allez vite, plus la force de résistance entre la semelle d’usure et le sol est importante. Si la chaussure venait à glisser légèrement sur le sol au moment de l’appui, vous perdriez alors de l’énergie, de la vitesse et de la stabilité à chaque pose de pied.

D’ailleurs les modèles récents, on une base plus large et donc une surface de contact plus importante et par conséquent une meilleure adhérence.

Chaussant

Comme sur la plupart des modèles adidas, le chaussant est toujours assez fin, c’est encore plus vrai sur les modèles adizero, si vous avez des pieds larges (surtout plus larges que la normale), il faudra envisager un autre modèle car il est particulièrement ajusté mais pour ma part, il est parfait. Il faudra bien serré et bien desserré les lacets pour les enfiler avant les entrainements et pour les retirer après.

On retrouve les petits rembourrages sous la malléole, ces petits inserts sont de plus en plus courants sur les modèles récents et ils permettent un bon maintien de la cheville tout en évitant les frottements sur ces zones souvent fragiles.

Bien sûr, vous êtes quand même sur un modèle axé performance donc ne vous attendez pas non plus à un confort digne d’une paire de charentaises.

Sur la route

L’Adizero Boston 12 est un modèle exigeant, difficile à appréhender lors des premiers kilomètres, elles nous obligent à être bien en place. En faisant un effort sur le haut du corps, on se trouve agréablement surpris par ses performances. Il faut rappeler que ce modèle n’est pas équipé d’une plaque carbone mais d’une sorte de gros peigne en fibre de verre et c’est tout aussi efficace.

Cette chaussure est particulièrement efficace sur les séances rapides et quand vous voulez aller titiller le chronomètre, mais j’ai été surpris par son exigence qui m’a obligé à bien me placer et cela s’est ressenti au niveau des abdominaux lors des premiers jours d’utilisation.

Clairement ce n’est pas un modèle pour débutants, ce sont des chaussures surprenantes mais qui une fois apprivoisée donnent tout leur potentiel. J’ai retrouvé ce que j’avais déjà constaté avec les anciens modèles. Vous n’y trouverez peut être pas votre compte mais si vous cochez les cases, vous serez sans doute très satisfaits comme je le suis.

Si cet article vous a guidé dans votre choix, n’hésitez pas à consulter la page Adidas Adizero Boston de notre partenaire.

2 commentaires sur “Adidas Adizero Boston 12 : 15 ans après”


Posté par Wanarun - Adidas Adizero Boston 12 : 15 ans après Le 16 juin 2023 à 21:00

[…] Lien vers l’article : Wanarun.net […]

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Posté par adidas adizero Boston 12 : La chaussure de running dynamique pour des performances de vitesse inégalées Le 17 juin 2023 à 11:22

[…] le test de Manu du site Wanarun sur l’adidas adizero Boston […]

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