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Adidas 4DFWD : un autre amorti

Manu


 

L’impression 3D, on en parle beaucoup depuis quelques années, vous avez sûrement une personne proche de vous qui s’amusent à imprimer des petits objets souvent inutile pour démontrer le concept ou plus rarement utile pour remplacer une petit pièce en plastique que vous avez cassé et dont vous ne trouverez pas d’équivalent en magasin.

Depuis plusieurs années, nous avons parlé de cette technologie sur le site, comme étant le futur de la conception de chaussures de running. Depuis un moment, adidas travaille sur l’impression 3D et publie régulièrement des informations sur ses avancées. Maintenant on peut s’offrir les premiers modèles avec une semelle intermédiaire entièrement imprimer en 3D avec la gamme 4D.

La nouvelle adidas 4DFWD possède cette nouvelle semelle intermédiaire et en plus d’être imprimée en 3D, elle est fabriquée à partir de la matière Primegreen (une matière écoresponsable créé à partir de plastique recyclé).

Le reste de la chaussure est également innovant avec un mesh en PrimeKnit+ entièrement tissés qui permet de s’adapter au mieux à votre pied. Le chaussant est très confortable et le lacet presque superflu tellement grâce à l’élasticité du mesh mais sans forcément avoir besoin d’un chausse-pied pour rentrer dedans.

La semelle d’usure est d’une structure assez simple mais la gomme est tendre et assure une bonne accroche.

Mais vous l’avez compris c’est qui surprend dans ce modèle c’est cette semelle intermédiaire tellement originale. Alors que la plupart des semelles intermédiaires jouent sur la densité de la matière, la semelle de l’adidas 4DFWD est totalement différente, elle joue sur une structure geométrique de filaments qui se rejoignent les uns et les autres à l’image d’un tablier de pont.

Mais à la différence d’un pont, le tout ne doit pas être solide mais on doit obtenir une certaine souplesse et un certain amorti… Ni trop mou ni trop dur pour cela, il faut trouver la bonne matière et la bonne structure. Clairement la complexité est différente par rapport à une semelle classique.

Mais cette semelle va apporter plus qu’un amorti, la structure va permettre d’orienter l’énergie reçue pour optimiser la foulée. Voilà toute la théorie derrière cette semelle surprenante mais quid dans la pratique ?

Au niveau du poids, il n’y a pas de gain, on est ni plus ni moins au niveau d’une adidas ultraboost 21. Donc les espaces vides de la semelle n’ont pas fait gagner du poids car la matière du filament est plus dense que la matière classique d’une semelle en matière Boost. Je constate 344 grammes pour un 43 1/3.

Cette semelle est vraiment surprenante, elle est épaisse mais elle renvoie bien les sensations du terrain. On sent une différence flagrante avec une semelle classique, c’est pas plus ou moins agréable c’est différent. Je les trouvais lourde à la prise en main mais pas du tout en courant… Je pense que la centre de gravité est plus proche de la semelle qu’habituellement.

Une chaussure universelle qui passe bien sur toutes les séances et un premier pas vers un futur personnalisé avec des robots de fabrications de chaussures de running en magasin avec scanner de vos pieds, puis tricotage du mesh, impression de la semelle et assemblage.

Le futur dira si j’ai raison…

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