Running, Trail, Fitness
 

Mon marathon de New-York : analyse technique

Manu


 

Si je garderai un souvenir inoubliable du marathon de New-York, je vais avoir du mal à digérer ma contre-performance. J’espérais battre mon record sur ce marathon, ma préparation était bonne, j’avais eu de bonnes sensations. Les sorties longues étaient passées comme une lettre à la poste : bon rythme de croisière, plaisir de courir, pas de courbatures, pas de fatigue,…

Le jour J : j’étais content d’être là je savourais chaque instant et je me sentais prêt. A la différence du marathon de Paris, je n’ai pas eu de mauvaises sensations au départ mais je n’ai pas eu de bonnes sensations non plus, j’étais bien mais pas au top de ma forme. Je pense que j’ai eu mon pic de forme 3 semaines trop tôt, j’ai eu un coup de moins bien puis le forme est revenue mais pas aussi bien que lors du pic.

Je m’étais fixé un objectif à 3h55 pour passer en dessous de la barre des 4 heures et en corrélation avec mes sorties longues et les sensations que j’avais pu avoir lors de ces entrainements.

Malgré le dénivelé (et oui je reviendrai sur le parcours du marathon de New-york mais c’est loin d’être plat), je suis bien dans le timing jusqu’au 30ème kilomètre. Je commence à avoir mal aux jambes, je n’ai pas eu de coup de barre à proprement dit, je pense ne pas avoir négliger mes ravitaillements. Je n’ai pas eu de crampes mais des jambes de plus en plus lourdes et de plus en plus fatiguées.

Après le 18ème mile, je ne sais plus où j’en suis : le marquage en miles, ma montre en kilomètres, je n’ai plus la lucidité de voir où j’en suis mais je vois bien que mon allure a baissé. J’ai cru comprendre qu’avec le passage sur les ponts en particulier sur le Queensboro Bridge, le gps avait du faire quelques délires. La montée de la cinquième avenue sur le bord de Central Park m’achève et je lutte pour finir.

C’est l’histoire du marathon : cette plongée dans l’inconnu dans des distances que l’on ne pratique jamais à l’entrainement. Mais je ne regrette rien, c’est finalement la beauté de cet effort :  on y va, on sait que cela fera mal qu’on va peut être rater l’objectif mais on essaye. Ca sera pour la prochaine fois…

 

Un commentaire sur “Mon marathon de New-York : analyse technique”


Posté par johan Le 10 novembre 2017 à 8:45

Le marathon de NewYork c’est plus une course à « experience » qu’à performance, je pense que tu ne peux pas profiter pleinement de l’experience assez folle de ce marathon et en même temps etre dans ta bulle complètement focus sur ta performance pour battre un PR.

Répondre


Laisser une réponse