Ceux qui me suivent depuis quelques temps, savent que je suis en train de préparer un triathlon, une envie de défi surtout que je suis un très mauvais nageur. Avant de m’inscrire, j’ai commencé par me tester en piscine mais au mois de janvier difficile d’aller faire un test dans un lac ou en mer. En effet, cela me semble complétement différent et aujourd’hui j’ai pu mesurer la différence entre un même sport pratiqué en salle et en plein air. Je ne savais pas du tout comment faire pour voir comment cela se passera le jour J. Ma cible était tout trouvé : le Lac de Bouzey près de chez mes parents. Je le connais bien, j’y ai pratiqué de nombreuses activités dans ma jeunesse.
Nous allons en famille sur place et en voyant un loueur de pédalo sur le bord du lac. J’ai un éclair : la famille sur le pédalo et moi qui nage à coté. En cas de souci au milieu du lac, je peux me rapprocher du pédalo. On monte sur le pédalo, je mets ma combinaison et mon bonnet rouge pour être bien visible par les éventuels voiliers ou les autres pédalos. Ma combinaison Zoot Force 5.0 Wetzoot est bien ajustée, un mauvais choix pourrait être préjudiciable : trop petite vous ne pourriez pas la mettre ou elle serait trop et vous auriez du mal à respirer correctement, trop grande elle pourrait se remplir d’eau et vous alourdir.
La mienne est parfaite au niveau taille. Après être rentré dans l’eau (environ 15°C), l’intérieur de la combinaison reste complétement sèche (à comparer avec certaines qui se remplissent d’un léger film d’eau qui sera vite chauffé par la température corporelle). Je n’ai pas froid mais je sens bien la différence entre les mains et les pieds. J’ai commencé par faire quelques brasses et on sent quand même que la combinaison porte le corps dans l’eau. Il n’y a rien à voir avec la natation en piscine.
La combinaison protège du froid mais permet également de bien gainer le corps. Lorsque j’ai fait de la brasse, j’ai bien vu que la combinaison n’était pas idéale pour ça, principalement dans la flexion au niveau du genou mais au niveau du crawl c’est une tuerie. Ayant fait une séance de natation jeudi dernier, j’ai bien senti la différence. On peut même faire du crawl avec la tête hors de l’eau sans trop se fatiguer pour se recaler dans l’axe car avec les courants on a vite fait de se retrouver dans le mauvais axe.
Après cet entrainement, je suis ravi, rassuré sur ma capacité à parcourir la distance (500 m alors que je viens de faire 1400m), encore plus motivé par cette course à venir. Il ne restera plus qu’à gérer la mass start au milieu du peloton avec près de 800 triathlètes qui vont se lancer en même temps. Ma tri-fonction et ma combinaison sont parfaites.