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Leki Carbon Traveller : le test

Manu


 

test-leki-traveller-carbon-5Pour moi, les bâtons étaient reservés pour le ski de fond ou le ski de descente. Mais à la lecture de nombreux articles, je voyais bien que de plus en plus de traileurs sont passés par la case bâtons.  Ayant pris l’habitude de faire du trail sans bâtons, je n’ai jamais ressenti le besoin d’en utiliser. Effectivement c’est un poids supplémentaire à gérer sur la course. Il faut donc vraiment que le jeu en vaille la chandelle. Comme j’étais en déplacement sur Chamonix, j’ai pensé que cela sera l’occasion de m’équiper (car c’est sans doute l’endroit en France où je vais trouver un choix le plus complet possible) et de trouver un terrain de jeu exceptionnelle pour le premier test.

Avant

Habituellement, ma stratégie est de courir tant que cela reste possible sans rentrant dans une fréquence cardiaque trop élevée. Après je passe en mode marche avec éventuellement des appuis sur les cuisses. En testant les batons, je sais que je vais devois changer ma stratégie et revoir ma façon d’avancer. Le terrain est tout trouvé : le denivelé qui se trouve sous le téléphérique de l’aiguille du midi. L’idée est de voir l’utilisation dans des conditions assez techniques

Le modèle

En choisissant, j’ai émis plusieurs contraintes : téléscopique et réglable car je n’avais aucune idée de la taille qui pourrait me correspondre. De préférence en carbone pour qu’ils soient le plus léger possible et  je voulais une dragonne qui enveloppe bien la main. Autant dire qu’avec toutes ces contraintes, il n’y a pas 50 modèles. Mon choix s’est arrêté sur le Leki Carbon Traveller avec un poids de 372 grammes la paire sur la balance.

Avec

La séance est donc programmée, je commence par ajuster la hauteur des bâtons et je mets 120 cm pour une taille de 173 cm. Mon idée est de faire un minimum de 350 m de dénivelé positif et plus si affinités. Les gestes du ski de fond reviennent assez vite, mais il faut gérer les 4 pieds du bonhomme (2 pieds et les 2 pointes de bâtons) pour ne pas prendre un mauvais appui.  Comme au ski de fond, on change un double appui et un appui alterné. La montée est assez technique : rochers, racines d’arbre, virages dans la pente,… je déroule en marche très active.  Après une heure, j’arrive aux alpages de Blaitière à plus de 1700 m d’altitude. La montre indique 650 m de dénivelé positif et le constat est clair, je trouve que les batons allègent le travail des cuisses et ne permettent pas forcément d’aller plus vite, les cuisses semblent soulagées par rapport à une montée sèche. Pour le ressentir, il suffit de ne plus les utiliser pendant quelques instants. A la fin de la montée, je suis vraiment convaincu de l’effet bénéfique. Bien sûr, il faut être vigilent sur la position de la pointe des bâtons. Dans la descente, j’avoue que j’ai plus de mal à poser mes appuis et à voir un réel bénéfice, je terminerai donc ma sortie avec la descente et les batons à la main

Quelle est votre expérience avec des batons ? Comment les utilisez-vous ?

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