Running, Trail, Fitness
 

Comment respirer lorsque l’on court ?

Manu


 

J’avoue que c’est une question que je me suis longtemps posé et je viens de trouver un article sur un site américain qui propose quelques pistes pour améliorer sa respiration.

Voici donc quelques conseils :

  • si vous vous apprétez à changer de respiration, n’hésitez pas à ralentir votre rythme et concentrer vous sur la respiration.
  • préferez des respirations longues et profondes.
  • respirez avec le ventre et non pas avec la poitrine. Respirer avec le ventre permet d’avoir plus de profondeur dans la respiration.
  • soufflez le maximum d’air, cela va permettre d’expluser plus de gaz carbonique et ensuite ingérer plus d’oxygène.
  • Laissez passer l’air par votre bouche et votre nez afin de maximiser la quantité.
  • Callez vous sur votre foulée pour rythmer votre respiration : 3 pas pour inspirer et 2 pas pour expirer.
  • Ne vous focalisez pas de trop sur votre respiration, essayez de la rendre naturelle

L’article d’origine

8 commentaires sur “Comment respirer lorsque l’on court ?”


Posté par Sanji Le 4 juin 2009 à 5:28

Je ne suis pas d’accord sur ton ratio. On expire plus que l’on inspire. Parce que l’air se dilate en se réchauffant d’une part, et parce qu’on doit forcer l’expiration et laisser faire l’inspiration (même hors running).
Après, du 3:2, 4:3, 4:2, à chacun de trouver son rythme. A titre perso, je n’ai pas le même ratio selon l’allure.

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Posté par fredbros Le 4 juin 2009 à 6:36

Semons un peu la zizanie au sein de l’équipe Wanarun 🙂
Je tiens à préciser que les propos qui suivent n’engagent que leur auteur et que le site … etc etc etc
Le calage de la respiration sur la foulée n’est pour moi faisable que lors de séances d’endurance à allure régulière (pour les ratios, je laisse Sanji et Manu s’étriper par commentaires interposés, je ne vais pas rajouter de l’huile sur le feu :-)). Lors de séances de fractionné (30/30, cote, 200 …), il est très très difficile de garder le même ratio à la foulée, pire encore lors de séances de VMA. Je suggère alors de ne pas se poser de question métaphysique question respiration et de faire « au mieux ». Par contre, effectivement en endurance longue, cela peut être intéressant de se donner un repère à la foulée mais il faut vite que cela devienne « naturel » car c’est un peu ch… de compter sans arrêt « 1,2,3 » – j’inspire – « 1,2 » – j’expire – « 1,2,3 » – j’inspire – etc etc etc

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Posté par Manu Le 4 juin 2009 à 8:40

Attention je n’ai pas dit que c’était ma théorie !

J’ai juste trouver un article américain que j’ai trouvé intéressant j’ai donc essayer de retranscrire les grandes idées pour les non anglophones.

Moi je n’ai pas de rythme, je fais tout à la sensation mais au moins ca soulève le débat !

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Posté par MatR06 Le 4 juin 2009 à 9:30

A bien y réfléchir, il est difficile de savoir exactement quel est mon ratio inspiration/expiration lorsque je cours, et encore moins si je respire avec mon ventre ou ma poitrine. En endurance, je sais que je suis sur du 2:2 mais pour de la VMA, aucune idée (un peu d’apnée sur un démarrage vif peut-être… bouh c’est mal je sais). Par contre il me semble que je passe à du 3:2 ou 3:3 sur des séances au seuil mais c’est assez logique puisque je mets bien moins de temps à faire une foulée à vitesse élevée qu’en endurance. Donc au final le temps de respiration varie peu mais le nombre de foulées augmente.
Dernière remarque sur le commentaire de Sanji enfin : je veux bien avoir plus d’air à expirer qu’à inspirer, je n’avais pas pensé au phénomène de dilatation mais ça semble logique. Par contre comme tu le dis, on force l’expiration et on laisse faire l’inspiration. Donc je pense (c’est mon cas en tout cas je crois) que le débit d’air expiré est bien plus important que le débit d’air inspiré. Du coup, une inspiration « lente » pourra être au moins aussi longue voir plus qu’une expiration forte.

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Posté par Sanji Le 4 juin 2009 à 10:49

@MatR06 Je ne suis pas certain que le débit soit très différent pendant les 2 phases. En tout cas, je ne l’observe pas chez moi.

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Posté par Asmathiques / Coureurs même combat ? Le 29 avril 2010 à 21:56

[…] gestion du souffle est ma hantise depuis mes premières brasses en piscine et j’ai beau faire des efforts depuis toujours […]

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Posté par marie Le 14 décembre 2010 à 13:32

j’ai plus de mal a trouver mon souffle en cap quand natation!!en nage ça va tout seule !pas de soucci particulier idem quand je pratique la gym et la muscul , mais quand je court il faut le dire!! c’est différent !en se qui me concerne !plus dur a trouver le bon souffle !!

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Posté par VincentC Le 15 décembre 2010 à 11:04

Bonjour,

Sympa à Marie d’avoir ressuscité ce post. Je poursuis sur sa lancée car c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup. Au point d’ailleurs d’avoir récemment lancé un post similaire chez les collègues d’ultrafondus (http://forum.ultrafondus.net/showthread.php/9439-Comment-respirer), avec des contributions intéressantes des lecteurs. Le point de départ, chez moi, a été de réaliser que l’aspect respiration est relativement ignoré en course, alors que c’est un paramètre clé dans d’autres sports, notamment (et pour cause) la natation. D’abord, et pour reprendre la majorité des contributeurs à mon post, on expire en général plus longtemps qu’on inspire. Ce qui permet, entre autre, de bien vider l’air de ses poumons. Et, mécaniquement, de forcer une inspiration complète. D’où un bon recyclage de l’air et une utilisation plus complète des poumons. C’est initialement un peu difficile, surtout psychologiquement (peur de manquer d’air), mais on prend vite le coup. Dans mon cas, c’est généralement 5 foulées en expiration, et 2 en inspiration. Ca peut passer à 6 x 2 sur de plus lent, ou 4 x 2 sur du rapide ou en côte. Le contrôle se fait en début de sortie, pour établier le rythme, puis le rythme se maintient sans volonté consciente. Au pire, on peut vérifier que le même pied se pose au début de la première inspiration en rythme pair (ex 4 x 2) ou qu’on alterne en rythme impair (ex 5 x 2). Note: je ne fais pas de VMA.

J’ai adopté cette pratique il y a peu, et le pli a été vite pris – c’est automatique maintenant. Avantages de la chose: plutôt indirects à ce jour (pas de différence notable dans le rapport rythme cardiaque / vitesse). Mais une meilleure posture (dos droit), et un bien-être général lié à un respiration plus complète. Par ailleurs, c’est très transposable, dans mon cas du moins, à la natation, intéressant pour ceux d’entre vous qui nagent. Pour moi, c’est un peu un yoga de la respiration en course. Les puristes du yoga m’en excuseront …

Vincent

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