C’est toujours étrange ce sentiment que nous avons à l’approche des grands rendez-vous, un mélange d’excitation, de peur, d’envie d’y être,… On arrête pas de se questionner, il est vrai que j’ai une approche très personnelle de l’entrainement, je n’aime pas trop les plans d’entrainements, ils sont décourageants et complexes dans leur organisation.
Alors je sais qu’en ayant une approche différente, je ne mets pas dans les meilleures conditions pour réaliser une bonne performance mais peu importe, j’ai cette mauvaise habitude depuis 15 ans alors je ne pense pas que je vais réussir à changer…
Je trouve que les plans d’entrainements rajoutent des contraintes dans des vies qui en sont remplies et je souhaite garder une notion de plaisir quand je pratique un sport. La course à pied c’est tout de même la liberté alors si on m’oblige à aller à heures fixes sur un terrain d’athlé pour faire des tours à une vitesse prédéfinie j’ai du mal à avaler la pilule.
Pour l’instant, je suis content du rythme des entrainements depuis le mois de mars, après un hiver chaotique, j’ai repris progressivement et maintenant les sensations sont là. Les sorties longues que j’ai en partie transformé en triathlon distance M me permettent de travailler l’endurance longue en faisant des efforts de plus dans 3 heures dans des conditions de courses. Avec plus de 200 kilomètres de course à pied au mois de mai, j’ai rempli l’objectif.
Sur ce dernier mois, je vais essayer d’augmenter les volumes de dénivelé positif pour être prêt à ce niveau… Ensuite nous verrons bien le jour J.
J’ai hâte d’y être en espérant que ce dernier mois se passera bien !
Sinon je n’ai toujours pas de nouvelles de Kilian