J’ai couru en Vibram Five Fingers !

Fred et sa première paire de fivefingers

Deux avis valant mieux qu’un, après celui de David hier soir, vous aurez droit au mien ce matin !

Essais très différents cela dit. Si David, en bon geek qu’il est ( http://www.runmygeek.com ) s’est empressé d’acheter une paire et de la tester, j’ai, de mon côté joué la prudence et c’est en compagnie de Peter du site http://www.chronofocus.com, importateur des Vibram en France ( http://www.fivefingersfrance.com/ ) que j’ai effectué mes premiers pas en VFF.

Rendez-vous donc avec le très sympathique Peter à Longchamp hier soir pour un tour de l’hippodrome, par la route qui le contourne évidemment, soit une vingtaine de minutes de test in-situ.

Première étape : le choix de la pointure. Contrairement aux chaussures de running classiques, il n’y a pas besoin de surtailler. 44 ville = 44 Vibram et va pour le modèle KSO – le même que celui testé par David – qui présente la particularité de recouvrir entièrement le dessus du pied. Je précise que j’ai le pied Grec (deuxième orteil plus long) mais que cela ne pose pas de problème en Vibram. En fait, il faut choisir sa pointure en fonction de son orteil le plus long, tout simplement. Le chausson étant très souple, il s’adapte. Pied Egyptien -> c’est le gros orteil qui décide (en général -1 par rapport à une pointure ville). Pied Grec -> c’est le deuxième orteil qui décide.

enfiler des fivefingers 🙂

Deuxième étape : il faut les enfiler ! En fait, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas bien compliqué. Il faut commencer par bien positionner les orteils en face des doigtés puis de pousser avec le pied en prenant soin de guider avec la main les éventuels récalcitrants.

Troisième étape : alors ? KesKessadi ? Ben, c’est pas mal, on est très bien dedans. Le fait d’avoir du tissu entre les orteils n’est pas gênant du tout, j’ai même une impression de fraîcheur que je n’ai pas avec des chaussures / chaussettes standards. En plus mes orteils peuvent bouger indépendamment les uns des autres. C’est amusant cette affaire. Allez, je rebouge un coup à droite, un coup à gauche, un coup en haut, un coup en bas …

Quatrième étape : comme on ne va pas passer la soirée à faire bouger bêtement ses orteils, on va peut-être aller courir non ? Aïe, ça va faire mal ? Tirer sur les mollets ? On va sentir la route ? On ne va pas réussir à courir ? … Et bien non, non, non, non comme le chante la jeune Camelia J. , rien de cela !

1) Bien sûr qu’on arrive à courir et même très facilement ! Il suffit de penser à pencher un peu le buste vers l’avant, comme avec des Newton. En fait, il n’y a même pas besoin d’y penser car ne pas le faire, conduit à courir sur le talon et on s’en lasse franchement très vite, sans amorti … Et immédiatement, quelle sensation de légèreté en course ! Une foulée naturelle, légère et aérienne. Je sais, j’ai déjà dit la même chose pour les Newton sauf qu’ici le mot « naturelle » prend tout son sens : aucun artifice pour courir sur l’avant du pied.

2) On ne « sent » pas la route car on court naturellement sur l’avant du pied, zone conçue par Dieu ou Darwin ou qui/quoi que vous voulez, à cet effet, même si elle s’est atrophiée, la faute aux équipementiers. Bien entendu, et je l’ai volontairement testé exprès pour vous, si vous passez sur des cailloux, vous les sentirez, mais sans risque de blessure, grâce à la fine semelle de protection.

3) Aucun tirage de mollet et … là, lisez bien ce qui suit – il faut le ressentir pour le croire – : vous savez que je souffre depuis quelques temps d’une douleur sous le pied, que j’avais attribuée à l’abus de Newton, douleur que j’ai encore sentie ce midi en salle de gym lors de mes 200 squats, et bien, en Vibram, cette douleur a totalement disparu !!!

En fait, pour résumer – Frédéric C., ne lis pas ce qui suit s’il te plaît – les Vibram, c’est G-E-N-I-A-L !!!

On va encore me reprocher d’être dithyrambique mais honnêtement, j’ai été séduit, envoûté, subjugué … par ces chaussures. Comment ai-je pu m’en passer et courir pendant des années avec des modèles airbaggisés à grands coups de gels, xprène, super-amort … alors que rien n’est plus naturel que de courir « pieds nus » ? … tout en ayant, contrairement aux vrais barefooters, l’assurance d’être protégé des saletés qui traînent par une semelle.

Si vous en avez l’occasion, essayez des Vibram, vous les adopterez bien vite ! En plus, on peut tout faire avec : courir, jouer au tennis, se balader … Je vais évidemment en acheter une paire de ce pas et pense faire au moins un des mes entraînements hebdos (l’EF et/ou la SL) avec.

Un dernier détail : oubliez les mots pronation, supination, semelles orthopédiques … Votre pied va retrouver de lui-même sa posture naturelle.

Une petite vidéo montrant les Vibram en situation réelle conduites par un superbe athlète (i.e. moi évidemment) et en plus cette vidéo est passée aux actus de BFM : cliquer ici http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/fivefingers-la-basket-en-forme-de-gant-360591/

Et pour vraiment tout savoir sur les Vibram five fingers (ou 5 fingers ou fivefingers, comme vous voulez), cliquez sur les liens suivants :