Mizuno Wave Rider 13 – Premières impressions

Comme annoncé il y a quelques semaines, Mizuno a sorti ces nouveaux modèles 2010. Et pour en savoir un peu plus et mieux découvrir ces nouveautés, je vais tester pour vous les Wave Rider 13. Ce modèle n’intègre pas le nouveau polymère AP+ mais on retrouve tout de même bon nombre des technologies phares de la marque.

Présentation officielle

Côté fiche produit, voilà ce que nous indique Mizuno : modèle destiné au coureur universel de poids moyen, pour un usage intensif à l’entrainement et en compétitions toutes distances sur routes et chemins. Elle offre souplesse, amorti, stabilité, dynamisme et confort (ndlr : mais pas le café ;)).

Et pour les technologies embarquées, on a droit à (source Mizuno Europe) :

AIR mesh : Nylon aéré placé sur la tige de la chaussure, permettant au pied de mieux respirer et offrant à la chaussure une excellente respirabilité.

AP Mid Sole : Légèreté et dynamisme. Elastomère rebondissant situé dans la semelle intermédiaire pour favoriser le dynamisme.

Dynamotion Fit : Technologie qui permet à la tige de la chaussure de suivre le mouvement du pied, ce qui diminue les tensions et les distorsions subies par la chaussure et empêche le déplacement de la languette. Technologie unique qui offre un excellent maintien et un très grand confort.

Gender Engineering : Grâce à des recherches en biomécanique sur les différences de foulées entre Hommes et Femmes, Mizuno a développé des semelles appropriées à chaque sexe afin d’améliorer la course, la performance et le confort.

Mizuno Intercool : Système de ventilation positionné au niveau des points de flexion naturels et de la semelle intermédiaire. Les canaux de ventilation disposés sur toute la longueur de la semelle permettent de réduire les sensations de chaleur et d’humidité.

Mizuno Wave : Technologie Wave, unique en running. Seule technologie à combiner deux qualités indispensables à une chaussure de running performante : Amorti et Stabilité.
La plaque Wave garantit une meilleure répartition de l’onde de choc au moment de l’impact au sol, assurant ainsi un équilibre idéal entre un excellent amorti et une stabilité efficace.

Pebax® Rnew : La plaque Wave est conçue à partir du Pebax® Rnew, un élastomère thermoplastique qui ne contient pas de plastifiant. Fabriqué à partir d’huile de ricin, le Pebax® Rnew révèle une diminution de 25 à 32% d’émission de CO2 par rapport aux matières plastiques traditionnelles mais également une réduction de 29% de consommation d’énergie fossile. En plus de ces avantages écologiques, le Pebax® Rnew conserve les mêmes performances que le Pebax® utilisé précédemment.

SmoothRide : Technologie unique qui réduit les phases d’accélération et de décélération de la foulée, atténue les vibrations et augmente la flexibilité de votre chaussure pour vous offrir un course toujours plus fluide.

VS-1 : Absorption des chocs et amorti. Le VS-1 est un élastomère thermoplastique qui absorbe les chocs et résiste à la compression pour offrir un maximum d’amorti.
Placé dans la semelle intermédiaire, le VS-1 améliore votre confort et prolonge les performances et la durée de vie de l’amorti.

X10 : Durabilité et Traction. X10 est un caoutchouc en carbone qui augmente la résistance à l’abrasion de la semelle extérieure et procure plus de traction au talon. X10 est positionné dans la région où l’abrasion est naturellement la plus importante.

Mes premières impressions

Pour l’esthétique, on aime ou pas les couleurs vives. Personnellement, j’y suis plutôt favorable, je trouve que ça égaye la tenue même si comme l’indique Aurélie, cela peut vite devenir un vrai casse-tête d’assortir vêtements et chaussures. Mais puisque je ne prête pas toujours attention à accorder haut et bas, je dis OUI aux chaussures colorées ! Et en l’occurrence, OUI à l’esthétique des Wave Rider 13 ! Enfin version Silver/ Gold Fusion/ Chinese Red. Car l’autre version, Anthracite/ Imperial Blue/ Silver, est plus discrète mais sans doute un peu trop terne pour moi…

Passons maintenant à ce qui compte réellement : les sensations chaussures aux pieds. Pour me faire un premier avis rapide sur le sujet j’ai réalisé toutes mes dernières sorties avec. Ce qui donne 6 entrainements/courses dans des conditions diverses pour environ 45 kilomètres (et oui, je ne suis pas en préparation marathon moi donc je travaille plus sur du court) : 1 séance PPG (gainage, escaliers, talons-fesses, foulées bondissantes…), 3 séances de VMA (avec des répétitions allant de 30″ à 2’30 »), 1 footing de 45 minutes sur pelouse et une course en nature de 10km. Pour avoir un éventail complet, il me manque juste une sortie longue (longue à ma manière, c’est à dire pas 2h30 ;)) sur route.  Et au final si je devais faire court, parmi ce que doit offrir ce modèle (pour rappel : souplesse, amorti, stabilité, dynamisme et confort) je retiendrais 2 mots surtout : maintien et amorti.

Maintien car dès qu’on est chaussé, on sent bien son pied parfaitement enveloppé comme dans un cocon, non seulement sur les côtés mais surtout sur le dessus du pied. La languette sous le lacet est assez molletonnée et donc bien agréable pour sentir son pied tenu fermement sans être compressé. Cette sensation est toujours présente en course, la chaussure colle à la peau et trouve un bon équilibre entre liberté de mouvement et maintien du pied. Cependant, un hypothétique bémol : si certains coureurs ont un pied un peu plus épais que la moyenne, il faudra peut-être jouer sur le réglage des lacets pour ne pas avoir le pied trop serré.

Amorti enfin, car que je trottine pour m’échauffer ou que j’allonge la foulée pour tenir un rythme plus soutenu, je n’ai pas ressenti d’impacts durs au niveau des talons. L’impact au sol est correctement atténuée sans que l’on s’enfonce et le pied peut alors bien dérouler à chaque foulée.

S’il fallait trouver des défauts à ces chaussures, je regarderais pour le moment vers l’accroche. Sur route et piste, pas de problème mais sur chemin, c’est plus limite. La course en nature à laquelle j’ai participé empruntait des pistes larges et propres (en terre avec peu de pierres) mais aussi des sentiers plus étroits, sinueux, bien accidentés par endroits. Sur les passages les plus délicats (en descente notamment), je ne donnerais pas de jugement car d’une part les Wave Rider 13 ne sont pas des chaussures de trail et d’autre part je ne suis moi-même pas suffisamment à l’aise sur ce type de terrain. En revanche, dans des montées plutôt anodines (et sans boue), j’ai l’avant du pied qui s’est dérobé à quelques reprises, à chaque fois quand je tentais de relancer dans un virage, comme si attaquer sur l’avant du pied et changer de direction en même temps n’était pas recommandé sur un chemin.

Reste maintenant à voir comment se comporte les chaussures au fil des kilomètres…

La Wave Rider 13 en images

De côté, de face, de derrière… voilà la Wave Rider 13 sous toutes les coutures.