Confidences entre filles

Si vous êtes un homme, ne lisez pas ce qui suit, je ne tiens pas  ce que la Terre entière soit au courant de mon intimité 🙂

Donc, je poursuis pour le seul auditoire féminin …

Lors de mon premier semi, la semaine dernière, mon amie V. qui le courait en relais (elle est complètement débutante), me rejoint du 10ème au 15ème kilomètre environ. Elle me demande comment je me sens, et là, au lieu de parler du semi, je lâche ce que j’ai sur le coeur « écoute V, je crois que je suis enceinte, c’est la cata ».

Bien sûr, il n’en est rien et, moi qui débarque dans le monde du sport, de la course à pied, je découvre que cette aménorrhée, cette absence de règles, est liée la pratique du sport ! Youpi !

On apprend sur le site gyneweb que « les athlètes de haut niveau, réalisant des efforts physiques intenses, prolongés et répétés, sont particulièrement exposés aux troubles du cycle, qui affectent 10 à 30 % des sportives de compétition. Le mécanisme des perturbations de la sécrétion du GnRH est complexe, faisant intervenir des facteurs aussi différents que le stress, une réduction importante de la masse graisseuse, aussi bien qu’un facteur personnel. Les troubles du cycle apparaissent plutôt chez les femmes déjà mal réglées. Toutes les activités sportives sont concernées, mais c’est la course à pied qui est le plus souvent en cause, la fréquence des perturbations menstruelles étant par ailleurs directement fonction de la distance hebdomadaire parcourue . La réduction ou l’interruption des efforts physiques intenses, entraîne généralement une disparition spontanée de ces perturbations. »
Et c’est vrai, mes règles sont revenues après le semi, lors de l’interruption de la course à pied en phase de récupération.

Pour élargir le sujet, j’ai regardé une émission de « allo docteur » consacrée aux conséquences de la pratique intensive d’un sport sur le cycle des règles.
Je n’ai jamais été particulièrement gênée par mes règles mais c’est vrai que certaines femmes vivent mal cette période, notamment la période prémenstruelle. Oui, cela ne doit pas être agréable de courir avec une tension mammaire, une prise de poids (parfois +3kgs), et des troubles digestifs…

Alors, dans l’émission « Allo Docteur », on y apprend que les gynécologues conseillent aux athlètes, pour ne pas qu’elles soient gênées par leurs règles pendant une compétition, de prendre deux plaquettes de pilules successivement (après tout les règles sous pilule sont artificielles et on prend sa plaquette 21 jours avec un arrêt pour simuler les règles artificiellement)

On entend dans le même reportage, Phara Anacharsis (championne de France et d’Europe du 400m, spécialiste du sprint), raconter qu’elle ne prend pas la pilule car malgré différentes formulations, elle prend du poids avec, donc elle court même si elle est raplapla.

Sinon, il existe différents remèdes de grand-mère, comme prendre de l’huile d’onagre, des omega3, des fleurs de bach, manger moins de sucres, moins de viande, etc. Bref, nous les femmes, qui courons en plus de notre vie de famille, de notre boulot, nous sommes bien méritantes !

Et vous, comment faites-vous ?