Baies Goji … trois semaines plus tard

Il y a trois semaines de cela, article à l’appui pour ne pas me défiler, je m’engageais solennellement et courageusement faut-il le préciser, à tester pour vous les effets d’une cure de baies Goji sur l’homo-runningus. Entre autres propriétés avérées ou supposées de ces baies, un apport supplémentaire d’oxygène aux muscles donc, logiquement, je devrais aujourd’hui courir plus vite, plus longtemps et plus facilement – raccourci un peu simpliste mais qui a le mérite de la clarté.

J’ai donc bien pris ma poignée quotidienne en 2 prises – au réveil et le soir. Visiblement, je ne suis pas mort puisque c’est bien moi qui suis en train de rédiger cet article, je vous le confirme. Je ne suis pas non plus couvert de pustules ni au fond de mon lit avec 43° de fièvre et je ne me promène pas en planant après les prises. Tout ça pour dire que la consommation de Goji n’entraîne pas d’effets secondaires … visibles … et à court terme. Quant à l’invisible et au long terme … mystère. A propos, pas évident à mastiquer à sec mais au moins quelques muscles – ceux de la machoire – en tirent déjà bénéfice.

OK, c’est bien gentil tout ça, me direz-vous, mais est-ce que tu cours plus vite et plus longtemps après 3 semaines ? Je vais d’abord, comme à mon habitude, répondre à côté de la question, rien que pour vous énerver.

Paradoxalement, c’est lors de mes séances de prépa physique en salle que je sens une amélioration alors que les exercices pratiqués sont pour la plupart anaérobies … mais ces baies étant aussi des concentrés d’énergie, ce n’est peut-être pas si étonnant que cela.

Maintenant, la vraie réponse, celle que vous attendez tous, à la question posée – deux points, ouvrez les guillemets, roulement de tambour – : « je ne sais pas ! » … en ce qui concerne la durée tout au moins car je n’ai pas fait de sortie longue depuis 3 semaines. Mes seules, mes vraies passions dans la course à pied sont la VMA et le seuil comme vous le savez toutes et tous. L’empilement de kilomètres, ce n’est pas mon truc. Par contre, il semblerait, honnêtement – cela m’arrive de ne pas raconter de c……. – que mes séances de VMA (surtout le 30/30 – la dernière en 2 fois 10 runs) et mes séances de seuil (voir le pyramidal en negative split de mercredi sur mon blog) soient plus faciles qu’avant, notamment au niveau de la respiration dans le sens où je « m’asphyxie » à des rythmes plus élevés qu’avant.

Alors, évidemment, maintenant, vous pouvez en tirer les conclusions que vous voulez sachant que j’abuse d’entraînements techniques (par exemple l’hybride) et que c’est peut-être plus cette somme d’entraînements qui est à l’origine de cette nouvelle facilité plutôt que les baies. De toute façon, comme apparemment j’en ai acheté pour un régiment, vu les kilos qui restent dans mes armoires, je continuerai à vous tenir informés de la suite de cette expérience.