Prêts pour Nice – Cannes ?

La quatrième édition du marathon Nice-Cannes aura lieu ce dimanche 20 novembre. Vous êtes prêts pour le grand jour ?

Pour ceux qui viennent pour la première fois arpenter les routes azuréennes et qui ne connaissent pas le parcours, voici quelques éléments pour vous aider dans votre préparation.

Après avoir un peu évolué pour la seconde puis la troisième édition, il semble que ce soit maintenant stabilisé puisque le parcours annoncé est le même que celui de 2010. Vous pouvez le voir en détail ici.

Il est globalement plutôt plat malgré quelques côtes et faux plats mais attention quand même car la seconde moitié est la plus dure !

Premier semi

Et oui, au début de ce marathon, on a les jambes fraîches, le moral est bon et on se sent pousser des ailes, surtout que sur le premier semi, c’est presque toujours tout droit et presque tout plat. La tentation d’aller un peu plus vite est grande et il est difficile de laisser un pied sur le frein. Sur ces 21km, il y a quand même des passages moins sympas.

Vers le km 13, l’incursion dans un quartier résidentiel juste après l’hippodrome de Cagnes sur Mer est en léger faux plat (descendant puis montant).

Au km 15, demi-tour en épingle à cheveux.

Juste après, le passage dans Marina Baie des Anges peut être dangereux si on n’est pas attentif aux bornes et plots (j’y ai vu une chute l’année dernière).

Du km 17 au semi, c’est un peu mort : on longe la mer ce qui est sympa mais aussi la voie ferrée de l’autre côté, avec un seul point d’accès (km 20) pour les spectateurs. Du coup il y a peu de monde pour vous encourager.

Second semi

Le second semi est bien moins sympathique pour les jambes car plus vallonné. Mieux vaut donc avoir gardé des forces ! Les points délicats à négocier :

Km 24 à Antibes, en quittant le port et en rentrant dans la vieille ville, il faut monter sur les remparts. La grimpette est courte mais raide ! Petit aperçu dans Street View, c’est la route qui monte à gauche.

Après le km 25, on rentre dans le Cap d’Antibes. C’est plutôt de la montée (mais pas trop raide) sur 3 kms. Si les jambes sont lourdes, profitez de la vue, ça voit le coup en vous retournant notamment pour voir Antibes, Nice un peu plus loin (25 km environ ;-)) avec les Alpes du sud en toile de fond. Pas mal non ? Juste après, un moment de récupération avec une descente pour arriver au km 30 environ.

Km 30 donc, pas de mur j’espère pour vous, mais au moins un faux plat montant pour aller dans le centre de Juan les Pins. Courage !

Après Juan les Pins, vous pouvez filer sans encombre jusqu’à Golfe Juan. Mais voilà le km 36 à la sortie de Golfe Juan. Objectif : passer de l’autre côté de la voie ferrée et ce n’est pas le train qui va faire un effort. C’est bien à vous de monter et passer au dessus. A l’entrainement, ça passe bien mais après 36 kms, c’est moins drôle. Une bonne nouvelle tout de même : il y a généralement du monde présent pour vous encourager.

Ensuite du km 36 au km 39, c’est selon moi la portion la plus pénible, pour 2 raisons. D’une part c’est du faux plat : montant, descendant, montant, descendant, montant, descendant, montant, descendant… D’autre part c’est la seule portion où l’on côtoie les voitures : c’est une nationale en 2×2 voies avec les 2 voies sud pour les coureurs et les 2 voies nord pour les voitures (certes qui roulent lentement et encouragent mais bof…).

Ensuite c’est le final : il faut retraverser la voie ferré, mais bonne nouvelle, c’est en passant en dessous en descendante ! Et vous voilà sur la Croisette pour la longue ligne droite finale. A vous la gloire, les flashs, la haie d’honneur, les applaudissements, les pleurs, le soulagement…

Félicitations, vous êtes marathoniens ! Enfin presque car le plus dur reste à faire dimanche…