Première compétition avec le Garmin ForeRunner 405cx

Permettez-moi de zapper plusieurs épisodes relatant ma prise en main du ForeRunner 405cx, épisodes que je ne manquerai cependant pas de vous narrer dans les jours à venir car côté prise en main, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à dire – et non, je n’ai finalement pas eu besoin d’apprendre le Slovène , mon 405cx s’étant définitivement, je l’espère mis au Français.

Rendons-nous donc directement à l’épisode 5, où l’auteur / testeur (c’est à dire moi) a décidé d’utiliser son nouveau joujou en compétition, en l’occurence un 10 km (les Foulées Chesnaysiennes). « Vos premières impressions, après cette course d’anthologie ? ». « Ben, euh, j’veux dire … ». Pour résumer : mi-figue, mi-raisin mais plutôt figue (ou raisin, c’est comme vous préférez).

Mi-figue, mi-raisin, le Garmin, comme la compétition d’ailleurs car pour une fois que je suis sous les 40 minutes (39’25 », 5e V1), il manque 200m pour faire 10 donc en extrapolant etc etc etc, mais j’imagine que ce n’est pas ma vie qui vous intéresse mais le ForeRunner 405cx.

Commençons par le côté raisin alors : je n’ai pas réussi à arrêter le chrono sur la ligne d’arrivée … J’ai appuyé désespérément sur le bouton pendant 15 secondes avant qu’il ne daigne, lui, stopper sa course. Ce qui fausse les résultats que j’ai chargés sur mon PC en rentrant à la maison notamment ma moyenne horaire. C’est d’autant plus dommage que j’avais sélectionné l’option d’arrêt automatique en cas d’arrêt du coureur mais comme je n’ai pas pilé pile poil sur la ligne … La prochaine course, je calibrerai cette fonction à une vitesse seuil tout en espérant que cette fois le chrono daignera s’arrêter lorsque j’appuierai sur le bouton censé réaliser cette fonction de service !

Côté figue, le Garmin m’a été d’une utilité sans pareille pour gérer ma course. Eliminons d’emblée le côté cardio de la chose car le cardio, personnellement, je m’en tape un peu mais, pour faire mon petit testeur exhasutif, je l’avais mis quand même, histoire de voir s’il était gênant ou pas en courant. RAS de ce côté là, une fois en place, il ne bouge pas d’un millimètre à tel point qu’on finit par l’oublier et que j’ai manqué prendre ma douche avec – non, j’exagère un peu. Bref. En tous les cas, je n’ai pas affiché la fréquence cardiaque car je ne cours qu’en temps au kilo, surtout en compétition – également à l’entraînement d’ailleurs.

Comme le ForeRunner autorise généreusement 3 écrans de données (vitesse de défilement à votre convenance), offrant chacun 3 données à afficher, il y a de quoi manager sérieux ! Cela dit, à trois infos par écran, il ne faut pas être myope … Personnellement, j’avais opté pour une donnée par écran : le chrono, la vitesse instantanée et MON paramètre, le temps au kilomètre. Cela dit, en course, je ne l’ai pas trop regardé sauf quand il m’avertissait par un bip que je venais de faire un kilomètre, de manière à pouvoir ajuster mon rythme si je passais en dessous des 3’50 ou au-dessus des 4’10. D’habitude, je fais les calculs de tête avec mon chrono D-kat à 10€, mais j’avoue que là, c’est franchement plus pratique ! surtout quand de temps à autre, il manque des panneaux indicateurs de kilomètres. Bref, j’ai pu me faire une gestion de course aux petits oignons. Là, je dis « Génial ! ».

Pas géniale mais intéressante quand même, l’analyse post-course grâce au logiciel Garmin Trainer qui permet de récupérer les données moyennes de chaque kilomètre (ou votre distance) parcouru : temps, vitesse, fréquence cardiaque etc etc. Analyse qui évite d’avoir à retenir en courant vos 10 valeurs de temps au kilo. Un petit bémol sur la représentation graphique mais j’en reparlerai dans un autre article.

J’oubliais ! Un détail … qui a son importance. Au départ avec un ForeRunner 405cx, ne faites surtout pas comme tous ceux qui ont un chrono ou un cardio/GPS boutonneux, à savoir maintenir le boîtier avec la main gauche tout en mettant votre index de la droite sur le bouton de démarrage du chrono, car une telle manoeuvre avec la lunette tactile du Garmin ne pardonne pas et vous vous retrouverez l’air un peu bête dans un mode quelconque – genre programmation du GPS ou de l’âge du coureur – alors que le starter aura donné le départ. Mettez donc votre main gauche où vous voulez – devant vous, doigts tendus, bras légèrement plié, ça fait sportif – et contentez-vous donc de votre index droit.

PS : comme vous l’aurez compris, je n’ai pas fait de film « ouverture de la boîte », donc je compense par du bla bla, j’espère me rattraper 🙂