Lyon Urban Trail 2012 : mes impressions mais également celles des fans de Wanarun

L’organisation n ‘a pas menti : 38 km promis, 38 km pile poil à mon Garmin sur la ligne d’arrivée. Par contre pour les 6 000 marches promises, à descendre ou à monter, au choix, je dois vous avouer que je ne les ai pas comptées.

A peine débarqué à l’hôtel samedi soir à 21h30 (après 4 heures d’un interminable trajet en TGV depuis Nancy), je me retrouve le lendemain matin vers 6h40 devant l’hôtel de ville de Lyon où le départ de la 5ème édition du Trail Urbain de Lyon (l’épreuve du 38 km) sera donné.

Nous ne sommes, pour le moment, pas très nombreux et le retrait du dossard, situé dans l’atrium de hôtel de ville, se fait en quelques minutes. Je suis rejoins par Jean-François, mon coéquipier sur le dernier trail des Lumières (un 32 km qui se court en duo et une bonne partie de nuit), où nous avions, il faut le signaler, particulièrement brillé (attention un jeu de mots vient de se glisser) !

Quelques minutes plus tard je retrouve la célèbre Cécile avec qui j’avais terminé le trail du Verbier l’année dernière. Je dis célèbre car Cécile est quasiment à la une du supplément sport du Progrès de Lyon daté du 1er avril 2012 dans un article titré : « Cette Barbie-là n’arrête plus de courir ».

Jean-François, qui avait reconnu les 5 premiers kilomètres la veille, me propose d’aller voir la première réjouissance du parcours.

Son SMS n’avait pratiquement pas menti : “je viens de reconnaître les 3 premiers kilomètres : 50m de plat au départ et après c’est fini…l’enfer…”.

Encore de longues minutes à attendre et le départ est donné peu après 7h30. Nous sommes 900 concurrents. Nous quittons la place des Terreaux, direction donc la première réjouissance : le fameux tunnel de la rue Terme.

Le parcours est très agréable. Je n’ai pas vraiment le sentiment de courir dans un milieu urbain.

Le premier ravitaillement se fait au 12ème kilomètre.

Je reconnais certains passages déjà empruntés lorsque j’ai l’occasion de pouvoir passer quelques jours dans cette magnifique ville. Mais pas vraiment le temps de s’arrêter pour profiter du paysage (théâtre antique romain notamment).

Les relances sont nombreuses. Seules les jonctions parcourues sur les quais permettent de reposer un peu les cuisses. Les quais que j’avais temps maudits à la fin de la SaintéLyon l’année passée.
La montée vers la basilique de Fourvière se fait sous un ciel bleu et avec les pèlerins !

Vers le 30ème kilomètre se joignent à nous les coureurs des autres épreuves. Si cela est plutôt “boostant” de doubler plusieurs participants cela devient vite encombré sur certains passages.

Un peu plus loin un touriste me demande : “vous venez de Saint-Etienne ?”.

Au 33ème kilomètre l’organisation nous a réservé une jolie surprise : une montée tout en herbe (la piste de ski) d’un peu moins de 400 mètres mais qui pique bien les cuisses.

Au 34ème kilomètre nous sommes stoppés par deux policiers municipaux qui régulent le passage des coureurs sur la passerelle de l’Homme de Roche qui semble tanguer dangereusement.

Je termine avec de bonnes sensations. A quelques mètres de l’arrivée je suis encouragé par Jean-François qui a terminé en 3h56. Pour ma part je passe la ligne en 4h18. Objectif rempli.

Le parcours sur Garmin Connect.

Les plus :
– le parcours
– le retrait des dossards est rapide et bien organisé (mais j’y étais à 6h45)
– les ravitaillements sont très bien garnis (4 sur le 38 km)
– le balisage est parfait (impossible de se tromper)
– les bénévoles sont nombreux et beaucoup ont eu un petit mot d’encouragement

Les moins :
– le cadeau est un peu cheap ; à la casquette rouge j’aurais préféré un t-shirt pour mettre dans ma collection
– le t-shirt collector vendu 18 euros !!! Certes du Salomon mais tout de même !
– une seule traboule empruntée si j’ai bonne mémoire
– les bouchons ; le LUT, est victime de son succès mais cela doit être un véritable casse tête pour tracer 3 parcours et éviter ces désagréments !

 

Les fans sur la page Facebook de Wanarun ont également souhaité témoigner sur cette édition 2012 du Lyon Urbain Trail.

Frédéric :
1h38 sur le 12km en chaussures minimalistes, bonne ambiance. J’avais oublié à quel point les escaliers faisaient mal aux jambes à la longue.  Super organisation, le seul hic c’est les bouchons dans les passages étroits. On se retrouvait les 12, les 23 et des 38 au même endroit à attendre que ça passe. Sans ça j’aurais bien gagné 20 minutes mais bon super course quand même.

Guy :
1h19 sur le 12km en chaussures minimalistes mais c’est le plus minimaliste du groupe, Emmanuel qui était pieds nus et qui a fait le meilleur temps en 1h01 alors qu’il avait le handicap d’être parti dernier. Les marches ont des dimensions très variées ce qui ne permet pas de trouver un rythme 2 par 2. Des montées tellement raides que la marche s’impose. Pas beaucoup de route sans difficulté pour faire monter la moyenne. Lundi au boulot je vais prendre l’ascenseur 😉

Alan :
Premier Trail urbain pour moi (4h32 sur le 38 ) ! Un superbe Trail atypique qui pique… Les jambes ! De magnifiques points de vus, des escaliers à n’en plus finir et une très bonne organisation hormis les bouchons !! Bravo à tous les bénévoles ! Seul bémol la mesquinerie d’une vulgaire casquette mal taillée en guise de cadeau d’inscription… Plutôt léger pour une telle épreuve !!!!

Pascaline :
J’ai fait le 23km en 2h46;  pas mon premier trail mais mon premier urban trail. Je m’étais beaucoup entrainée dans les escaliers, du coup pas trop les jambes qui ont piqué… J’me suis fait super plaisir dans les descentes où contrairement aux terrains plus techniques on peut se permettre de dérouler à fond ! Seul bémol, les slaloms entre les randonneurs et surtout, les bouchons!!! Je me suis retrouvée bloquée 4 fois quand même et assez longuement. Malgré ça, une jolie course, je me suis beaucoup amusée !

Cédric :
J ai fais le 23km en 2h27, mais en partant vraiment de très loin vu le monde au départ. Sinon parcours sympa sous le soleil. Mais gros soucis avec les bouchons devant les escaliers et surtout lorsque l’on a retrouvé le « gros » du 12km et les randonneurs = slalom dangereux dans les descentes. Manque un peu d ambiance sur le parcours. Je préfère vraiment les trails « nature »

Franck :
J’ai fait le 23 km en 2h12. Coup de gueule à l’organisation qui nous a fait croiser le 12 kms à 4 kms de l’arrivée. Résultat un merdier immense, des bouchons aux endroits serrés. Les meilleurs n’étaient pas inquiétés par les bouchons puisqu’ils sont passés avant. Organisation à revoir pour l’année prochaine, sinon j’irai faire le semi de la ronde vaudaise. …….Honte à l’organisation…..