Le kenya sous le feu du dopage

Juste avant le fameux marathon de New-York qui se déroulait ce week-end, le monde entier découvre que le premier échantillon de la grande championne Rita Jeptoo est positif à l’utilisation d’EPO. Ce contrôle a été effectué pendant une période d’entrainement au Kenya, quelques semaines avant que Rita Jeptoo n’aille courir le marathon de Chicago. Marathon qu’elle remportera par la suite….

Cette nouvelle intervient quelques jours avant sa désignation comme marathonienne de l’année avec la récompense qui va avec : 500 000 dollars. Rita Jeptoo était sans aucun doute la meilleure actuellement sur la distance. Ces deux dernières années, elle a remporté le marathon de Chicago et celui de Boston, qui compte parmi les marathons les plus prestigieux du monde.

Un mois après le record du monde d’un autre Kenyan Dennis Kimetto, c’est toute une fédération qui est montrée du doigt. En effet, les athlètes kenyans dominent très largement les courses de fond. La fédération n’est pas forcément très stricte sur les contrôles et au vue des pépites qu’il y a dans ce pays, des agents étrangers sans doute assez peu scrupuleux ont amené des méthodes un peu différente des habituelles entrainements sur les hauts plateaux.

Rita Jeptoo a nié les faits et dit ne pas avoir pris de produits dopants. elle va attendre l’analyse du deuxième échantillon.

Les mois qui viennent risque d’être décisif pour la crédibilité de la fédération Kenyanne. Si elle ne met pas en place des contrôles réguliers en relation avec les instances internationales, la suspicion risque de grandir autour des performances de ses athlètes.