Hoka One One Stinson Evo Tarmac : Time To Fly ?

Fin septembre, c’est avec beaucoup d’excitation que j’ouvre la belle boite bleue de mes nouvelle Hoka One One Stinson Evo Tarmac noires, grises et bleues.

J’ai découvert la marque il y a un an et demi. Je cours de temps en temps avec un voisin et ami, fou de l’ultra Marathon, que vous avez peut être croisé sur les routes ou sur les réseaux sociaux : Juan Carlos Pradas.

Pendant plus de 6 mois, il m’a répété que Hoka c’était génial. Fin novembre 2011, je craque pour une paire de Hoka Bondi B qui reste malheureusement plusieurs mois dans sa boite pour cause de pubalgie. Quelques séances de kiné plus tard et lesté de semelles orthopédiques, je me lance fin février dans la préparation de mon premier marathon à Trieste début mai.

Pour ne pas trop solliciter mes adducteurs douloureux, je me limite à 2/3 sorties par semaine sans jamais dépasser les 45 km hebdomadaires chaussé de mes Hoka et bien aidé par mon shortystrap un short qui soigne la pubalgie trouvé sur internet. Début mai, après seulement 20 footing en 2 mois et quelques sorties à vélo, je me lance toujours chaussé de mes Hoka pour mon premier marathon que je termine très heureux, contre toute attente en bonne forme et en moins de 3h40mn.

Depuis, je ne quitte plus mes Hoka. Ma pubalgie est enfin totalement oubliée depuis septembre.

J’étrenne mes nouvelle Hoka le vendredi 5 octobre à New-York sur la piste cyclable le long d’Hudson River avec un parcours d’un peu plus de 21km. Le modèle essayé est fourni avec un laçage rapide très pratique et des lacets classiques.
Comme toutes mes chaussures de running ma femme ne les aime pas trop. Comme toutes les Hoka elles paraissent un peu massives.
On imagine la chaussure un peu lourde alors qu’en fait elle est légère (320g). Je la trouve un peu plus dynamique et toujours aussi stable et confortable que les Hoka Bondi B. Hoka réussit à combiner toutes ces qualités avec un amorti totalement exceptionnel et qui dure dans le temps.

Après 6 mois et plus de 800km, l’amorti des mes vieilles Bondi B reste très au dessus de la moyenne. La semelle est parfaire sur route et la chaussure réagit bien quand on augmente le rythme (13/14km/h pour moi). Elle convient aussi parfaitement pour les sorties sur les chemins si le terrain n’est pas trop gras et qu’il n’y a pas trop de dénivelé.

Au chapitre des critiques je ne trouve que deux petites choses : Sur ma paire, la peinture de la bande noire sur le côté de la semelle s’écaille un peu. Lorsque l’on court sur route humide ou sous la pluie, la semelle, qui est un peu « oversize », projette pas mal d’eau sur le mollet. Mais comme elle améliore la performance du coureur, je ne vais pas m’en plaindre 🙂

Après 15 sorties et 195km, je dois avouer que je suis encore une fois bluffé par ce modèle et par cette marque. J’espère que vous serez nombreux à prendre le risque de tester ces chaussures car elle en vaut vraiment le coup.

Il n’y a que pour le trail que j’utilise encore des Adidas Riot. J’espère pouvoir essayer bientôt les Hoka Mafate… et peut être devenir un Hoka addict.