Diététique Marathon : dissocié scandinave vs hyperglucidique

Faire réviser la SVT (Sciences de le Vie et de la Terre) à un élève de seconde générale mène à tout … y compris à trouver une source d’inspiration 🙂 Surtout lorsqu’aux pages 98 et 99 du manuel sont présentés des extraits très intéressants d’articles de journaux spécialisés relatifs à la question de l’alimentation du sportif :

« La panne de glycogène musculaire » ou le syndrome du Mur, « Vincent Rousseau, marathonien » où comment se préparer à sauter le mur en faisant des sorties de 25 km à jeun, « les compléments alimentaires », dopage ou pas ? etc etc etc.

Mais ce qui m’a surtout intéressé, à deux semaines du Marathon de Paris, c’est le face à face entre deux « techniques » diététiques de constitution du stock de glycogène nécessaire à cet effort prolongé de 42,195 km.

La première, le régime dissocié scandinave, consiste, lors de la semaine précédant l’épreuve, à épuiser complétement sa réserve de glycogène pendant 3 jours (vider le réservoir) par une alimentation excluant les glucides et un entraînement relativement intensif, puis ensuite à surconsommer des glucides pendant les 3 jours suivants tout en ne s’entraînant plus.

La seconde, l’hyperglucidique, part du même principe que trois jours seulement sont nécessaires pour obtenir le bon stock de glycogène, à partir d’une alimentation riche en glucides mais que la phase hypoglucidique n’a strictement aucun intérêt. Ce type de régime est celui, généralement recommandé par nos revues spécialisées, bien que la plupart du temps, on nous conseille de démarrer la consommation de pâtes et autres sucres lents une semaine à l’avance, ce qui, a priori est un peu précoce.

Et vous, quelle est votre méthode ?