Course

Marathon des sables : une course pas comme les autres

Alors que le trente et unième marathon des sables vient tout juste de se terminer, retour sur une aventure au milieu du désert. Bien sûr tout le monde notera la première place du marocain Rachid El Morabity (Vous pouvez relire le portrait de ce champion réalisé par Marc d’Haenen), un habitué des victoires sur cette course, mais aussi la cinquième place d’un champion français Erik Clavery. Coté français, Nathalie Mauclair termine deuxième du classement féminin derrière la russe Natalia SEDYKH, mais les noms de ces coureurs d’exception sont presque anecdotiques.

Car dans le sable du désert, ce ne sont pas les coureurs les stars, la star c’est la course. Une course différente et devenue mythique, il suffit d’écouter parler ceux qui l’ont vécu, ils parlent plus d’une expérience humaine que d’une course. Ce n’est pas les kilomètres de dunes qui restent dans les mémoires, c’est l’aventure humaine qui se gravent dans les mémoires.

La course à étapes formidable accélérateur d’émotions

Souvent la course, on y va entre copains, parfois on court par hasard avec une ou deux personnes inconnues et on partage quelques kilomètres. Mais sur le marathon des sables c’est le bivouac qui ressort dans les histoires des coureurs. Des coureurs qui finalement marchent la plupart du temps car c’est souvent très difficile de courir dans le sable ou dans des parties très techniques.

Le marathon des sables, c’est surtout des moments d’émotions partagés entre des coureurs venus du monde entier à la recherche d’une expérience unique au milieu du désert. La course n’est qu’un prétexte entre 2 bivouacs, le marathon des sables est un voyage organisé unique. Une véritable prouesse logistique réalisé par l’équipe Patrick Bauer.

Maintenant que l’ensemble des coureurs vont rentrer de cette formidable course, je vous invite à naviguer sur les réseaux sociaux et découvrir les histoires de chacun, ils seront nombreux, avec leurs mots, à vous conter leurs histoires. Allez vibrer en lisant leurs récits et peut être vous dire un jour j’y serai…