Importance de la respiration en course à pied

Après mon dernier article sur les exercices respiratoires, vous avez nombreux a réagir et je vous ai senti demandeurs de plus d’informations sur le sujet. Je ne suis pas un spécialiste en physiologie du sport mais j’ai quelques notions qui me permettent de comprendre ce qui se passe dans mon corps pendant l’effort.

En effet, la respiration est primordiale dans tous les sports et en particulier les sports d’endurance. L’apport d’oxygène aux muscles permet de bruler les glucides et les lipides. Mais si le muscle n’a pas un apport suffisant, il va bruler du glucose et vous serez en mode anaérobie. Vos muscles vont créer de l’acide lactique et dans ce cas impossible de faire plus de quelques minutes dans cet état…

Il est important de synchroniser sa respiration avec le geste technique. Effectivement en course à pied, cela ne semble pas être une priorité mais la plupart des entraineurs de haut-niveau y voit un passage obligé.  Pour apprendre à synchroniser la respiration et le geste, il y a plusieurs écoles…

Les abdominaux : la méthode est simple et sans risque. vous faites des séries d’abdominaux en soufflant lors de la contraction tout en rentrant le nombril et vous inspirez en descendant en prenant un maximum d’air dans la cage thoracique. c’est un exercice simple mais ce n’est peut être pas optimal.

L’exercice le plus compliqué est sans doute le crawl en piscine. Effectivement si vous apprenez vraiment à nager tout en respirant il vous faudra synchroniser le geste et les inspirations tout simplement car vous ne pourrez pas inspirer la tête sous l’eau, il faudra donc inspirer lorsque votre visage est hors de l’eau et expirer dans l’eau. C’est plus difficile car la sanction de l’erreur est immédiate. Pour apprendre à respirer, apprenez d’abord a bien nager. Je pense que tout bon coureur devrait faire une séance de natation par semaine.

le mouvement respiratoire est primordial et le dynamisme des vos abdominaux seront tout aussi important.

J’ai constaté, par expérience,   qu’au bout de 45 minutes environ d’endurance vous oubliez votre respiration car elle est devenue presque naturelle mais du coup l’amplitude est devenu insuffisante et des grandes respirations deviennent difficiles.

Pour ne pas rentrer dans ce faux rythme et conserver un maximum d’amplitude, je fais un petit exercice tous les kilomètres (quand on passe une borne, j’appuie sur le chrono et je me lance).

Une grande inspiration pour maximiser l’apport d’oxygène, un petit temps de suspension pour maximiser l’échange d’oxygène avec le sang et ensuite un grande expiration que je complete avec une expiration sec pour être sûr d’avoir vidé un maximum les poumons. Je répète cet exercice 3 à 5 fois durant la course.