Running, Trail, Fitness
 

MARATHON AC’ Robert’s Story

fredbros


 

Ah Robert (tapez 1) … ! Voilà un candidat comme je les aime : il écrit lui-même ses articles ! Je n’ai plus rien à faire. Et hop, en deux secondes, j’incrémente mon compteur d’articles mensuels … Manu – celui de Wanarun – prépare mon chèque ! En exclusivité mondiale donc, voici, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, la confession de Robert :

Dans les années 70, j’étais tout petit. Je vivais dans l’est de la France, à Homécourt. C’est juste à côté de Joeuf, la ville de Platini. Çà tombe bien, j’adorais le foot. Bordeaux pour moi c’était uniquement les Girondins. Mes seules images, celles du Parc Lescure. Toujours diurnes. Des sunlight permanents dans la petite lucarne. Petite lucarne ? la télé quoi. Années 90, nouveau contact avec la ville. Cette fois, c’est la fac de droit à Nancy. Grands arrêts de la jurisprudence administrative : Conseil d’Etat, 30 Mars 1916, Compagnie générale d’éclairage de Bordeaux. Bordeaux avait donc besoin d’un éclairage. Il pouvait y faire nuit, comme partout. Début de la phase de descente. Atterrissage en 2004, je suis déjà vieux. J’ai une femme, presque 3 enfants. Et un pitbull. Paradiso comme on dit en Italie. Le pit’ a rejoint Rintintin l’an passé.
 
Je m’installe à Bordeaux le 14 février jour de la Saint Valentin. Les températures sont négatives. Un radiateur en panne. Néo-Bordelais par – 5° C. Je m’enrhume. Restez ! c’était pas la grippe A !
 
Pourquoi je vous parle de foot. De météo. De chien. Et de mon parcours généapaslogique ? Tout çà sur un site de course à pied ? je ne sais pas. Je crois que j’ai juste envie de parler. C’est bientôt Noël, et le temps qui passe m’émeut. Comme quand … Ah non, çà y est, j’ai retrouvé le fil. Donc Bordeaux. J’adore cette ville. Malgré le froid et la neige. Paraît que c’est le climat océanique. Sauf pour la neige, là, j’vous la raconte. Même après Copenhague. Ou avant. J’aime les environnements urbains aussi. Pour de vrai. J’ai horreur de la campagne. Quand j’ouvre la fenêtre, j’ai besoin de voir du bitume. Humer des gaz d’échappement. Apercevoir du béton monobloc m’enivre. Les arbres et la nature m’angoissent. La peur du retour posthume à la terre…
 
robert1En clair, j’ai rien à reprocher à Bordeaux sauf sa météo. J’aime tout dans cette ville depuis qu’Alain l’a rénovée. Oui j’appelle Alain Juppé, Alain. Il ne le savait pas mais maintenant grâce à wanarun et à ses millions de lecteurs, si. Alain, lui, ne court pas, il fait du vélo. Avec un jogging gris Adidas. C’est sa tenue de sport à lui. De quoi je parlais déjà ? ah oui, Bordeaux. Bordeaux, la météo, la rénovation, le vélo. Et la course à pied. J’y viens. Vous allez savoir où votre candidat préféré promène ses nimbus. Non, pas mes gosses, mes chaussures de sport.
 

Tout çà pour çà me direz-vous ? Une dizaine de lignes de digression pour savoir où tu cours, tu déconnes Robert ? Non, ami lecteur, d’ici au 11 avril 2010, tu sauras tout de moi. Et aujourd’hui mes parcours de prédilection. Tous citadins de Bordeaux comme Brice est de Nice. Elle est nulle celle-là, désolé.

 
robert2Alors, mon hitrun ? les quais. Départ de chez moi, direction rue Barreyre. Puis le skate park pour voir à quoi rêvent les jeunes de maintenant. Direction le pont de Pierre et Napoléon, via le miroir d’eau. Aller-retour en direction de la rive droite, de l’autre côté de l’eau. Puis le parc des sports à Saint Mich’. Demi-tour. Remontée des quais jusqu’à Cap science, une ligne droite de 4 kms. Le top pour le fractionné long. Des joggers comme s’il en pleuvait. Des rollers aussi. Au passage je jette un oeil sur les magasins Boss et Le coq sportif. Dim aussi. Tatattatataaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Nouveau demi tour. Nouvel oeil jeté sur Boss, Le coq sportif et Dim. Tatattatataaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Le skate park, la rue Barreyre. La casa. Chez moi quoi. Environ 10 kms 500. Souvent venteux. De dos, de face, ou de trois quart. Comme dans la vie. Parcours toujours magique au lever du soleil. Ou en hiver avec les façades éclairées des quais.
 
Second sur le podium. Départ de chez moi. Direction place Ravezies. Plein d’immeubles en construction. J’adooooooooooooooooooooore. Un parc relais multimodal magnifiquement éclairé. Du verre et de la lumière. Le tour d’un Lac artificiel, la nature domestiquée. 7 km de circonférence. Le lieu de RDV des monsieurs qui cherchent à faire connaissance d’autres monsieurs. Sans animosité. Des sportifs aussi. Egalement sans animosité. Un club de voile. Des vttétistes. Des joggeurs. Le camping internazionaaaaaaaaaal. Le futur quartier Ginko de Bouygues, le maçon. Puis les allées de Bouteau : comprenez au bout y’a de l’eau, celle du Lac. Enfin là, je vais dans l’autre sens, vers Ravezies. Puis retour chez moi. 12 km pilepoil. A consommer sans modération, en récup’. C’est le parcours que je visualise à partir du 30ème km, sur marathon. Pour des sensations positives.
 
Médaille de bronze, pour une sortie longue. Départ de chez moi. Direction place Ravezies encore. Le tour du Lac, vous connaissez maintenant. Au casino tourner à gauche, direction la piste cyclable. A gauche encore, direction le pont d’Aquitaine. Ouvrage d’art construit de 1960 à 1967. Un an avant moi. Un pont suspendu, un tablier en poutre à treillis. Le tout ancré au sol. Portée principale : 393 m. Je passe en-dessous. Bacalan. Zone d’anarchie urbaine. Aucune unité architecturale. Un coin de ville oublié. Sans transition le bassin à flots, le devenir de Bordeaux. Les quais. Le H14. Le skate-park. Une variante : soit retour rue Barreyre puis la casa avec Blanche-neige et les 3 nains, soit le hit run. 16 ou  23/24 km.
 
J’ai des variantes. Un sens ou un autre. Je rajoute aussi les Floralies quelque fois. Je fractionne au stade des antennes sportives. Une espèce de cendrée d’un autre âge. Qui jouxte 3 onéreux et contemporains terrains de foot en synthétique. Le foot, j’adore plus vraiment. Platini a grossi, j’ai les cheveux qui tombent. Le ballon ne tourne plus très rond.
 
Toutes ces lignes, droites ou pas. Tous ces mots. C’est sûr, j’ai été trop long. Plus moyen de vous parler de mon tapis de course. Aujourd’hui en tout cas…

Laisser une réponse