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Chronique Sableuse #8 : Marco mon idole, Olmo mon sac au MDS!

frank


 

Semaine-7/20 Janvier

Ayant reçu mon sac Raidlight Olmo 20L en fin de semaine j’ai pu faire ma première sortie longue avec. J’attendais avec impatience de pouvoir essayer ce sac. Déjà l’année dernière j’avais été tenté de l’utiliser, mais mes amis expérimentés du MDS m’avaient dissuadé de changer d’option à quelques semaines de l’épreuve. J’étais donc parti avec le Raidlight Evolution 2 et sa poche ventrale de 4L. Mon hésitation venait du fait que dès les premiers essais j’avais du faire quelques modifications (une lanière qui plaquait le sac contre le ventre) afin de limiter le ballotement des bidons que j’avais positionnés dans les poches latérales du ventral. Certes la poche ventrale de l’Evolution 2 permet d’équilibrer le portage, mais on se retrouve vraiment avec un poids sur l’estomac. En plus ce « ballotement »,du aux bidons pleins, est difficilement évitable même avec une lanière de renforcement. D’autre part les bidons sont bas et il faut rallonger les pipettes pour boire sans les enlever de leur emplacement, ce qui reste peu pratique. L’avantage, c’est les 4L supplémentaire de rangement. Mais je me suis rendu compte que hormis le 1er jour ou j’y avais rangé le sac de nourriture de la journée, je n’avais ensuite dans cette poche que mon couteau, mon appareil photo et les barres et gels de l’étape du jour. Suite à cela, j’ai décidé de tester le Raidlight Olmo 20l. J’ai rajouté la pochette Raidlight Endurance qui convient parfaitement pour le couteau, l’appareil photo et les barres et gels pour la journée (même pour la « Longue » avec 4 barres et 2 gels). Pour la contenance dorsale du sac, je ne devrais pas avoir de problème étant donné que je ne vais pas mettre plus (plutôt moins) de choses que l’année dernière et tout était parfaitement bien rentré.

Pour commencer, je vérifie que je peux fixer le duvet dans son sac de compression en haut de l’Olmo. Aucun problème! Ensuite je roule mon matelas dans le morceau de tapis de sol et je l’accroche aux sangles en bas du sac, comme j’avais procédé sur l’Evolution 2. Nickel! Je remplis la poche principale d’environ 5 kg de lyo et de barres énergétiques à l’intérieur et je remplis les 2 bidons de 750 ml d’eau. Les bidons sont identiques à ceux utilisés l’année dernière mais placés au niveau de la poitrine. Voilà je peux enfiler le sac!

1er constat, c’est beaucoup plus pratique sans la partie ventrale à installer. Un clip au niveau de la sangle pour la taille, un au niveau pectoral pour maintenir les 2 bidons plaqués sur la poitrine, on serre pour ajuster à sa morphologie (et aux bourrelets) and that’s all folks!! Sur l’Evolution 2 c’est beaucoup plus fastidieux avec la poche ventrale du sac. Ensuite je positionne la pochette Endurance. Rien à voir avec la partie ventrale de l’Evolution, qui plombée par les bidons (pleins) et sa taille, représente un volume important. Les bidons justement, et bien vu ou il sont placés ils sont très bien supportés, ne bougent pas et s’équilibrent parfaitement avec la charge du sac dans le dos. Avant même d’avoir fait 1m de course , je trouve l’ensemble beaucoup plus confortable. Avoir le ventre ou l’estomac libre est une sensation beaucoup plus agréable. On se sent dans la même configuration qu’avec un sac trail classique. Bref avant de démarrer, je suis déjà emballé, ce qui est logique pour un sac 🙂

Je m’élance sur mon parcours habituel, un chemin assez technique et grimpant. Je retrouve assez vite les habitudes de la course avec un sac chargé, le maintien et une foulée adaptée. Je me met en mode marche dès que le dénivelé est important. J’apprécie le fait de ne pas avoir de poids sur l’estomac qui ballotte. Je me sens beaucoup plus libre de mes mouvements et de ma respiration sans ce volume devant. Je constate aussi qu’il est vraiment aisé de prendre quelques gorgées d’eau sans avoir à ralentir le rythme. Inutile de se contorsionner ou de se pencher (avec les bidons sur la partie ventrale ) et cela permet une hydratation régulière. Je ne vous parlerais pas de l’inconvénient du bruit du liquide dans les bidons car j’ai fait toute ma sortie avec le Ipod… Au bout d’1h00, premier stop, un petit ravito avec une barre énergétique Mulebar dans la pochette (que j’ai oubliée vu son faible poids et encombrement) et je décroche l’Olmo (pour la photo). 2 clics, c’est fait, remise en place tout aussi rapide et pratique, pas de comparaison avec l’Evolution 2 ou le principe c’est: « on l’installe au départ et on l’enlève à l’arrivée de l’étape! »

Au bout de 3h00 et 24 Km, de retour à la maison, je suis conquis. Je ne souffre pas des épaules malgré cette première sortie chargée à 5Kg, j’ai fait mon parcours en 7’40 au Km au lieu de 7’20 avec de la neige et des zones verglacées. Bref le transport et le poids du sac n’ont pas été un handicap. Mais ce qui me satisfait le plus c’est vraiment le confort et la stabilité de ce sac après cette sortie. Pour un premier essai c’est vraiment concluant. Cerise sur le gâteau, il pèse 410 g avec la pochette Endurance contre 690 pour l’Evolution 2, je bénéficie donc de 280g supplémentaire pour mon objectif d’un poids total de 7 Kg embarqué.

Plus tard, encore sur le coup de la satisfaction de cette sortie et de cet essai fructueux je ne peux m’empécher de songer à Marco Olmo qui a inspiré ce sac. Je suis fan absolu du personnage. Son parcours, ses résultats, son style, sa personnalité en font à mes yeux une légende vivante de ce sport. Je garderais toujours en mémoire cette image lorsqu’il m’a dépassé durant l’étape longue du MDS (les 50 premiers partent 3h00 après) avec sa foulée rasante. J’ai essayé de suivre sa longue silhouette mais inexorablement il a disparu au loin. 11 ème au scratch à 63 ans!! Monumental! Lors de la remise des prix, près de la piscine il était tranquille dans son coin, je suis allé lui demander de me dédicacer mon dossard et le Road Book. J’étais comme un môme face à Zidane! J’attends avec impatience le moment ou il va de nouveau me dépasser cette année pour essayer de courir 200m en sa compagnie….

Bilan de la semaine: 3h24′ et 31,8Km en CAP. 60Km et 2h30 de vélo intérieur. Gainage/Abdos/Pompes et la crève pendant 48h.

Frank/Dossard 201

NB: encore merci à Laurent pour la photo prise du balcon…:-)

 

 

3 commentaires sur “Chronique Sableuse #8 : Marco mon idole, Olmo mon sac au MDS!”


Posté par LAVAL Benoit Le 25 février 2012 à 8:26

Bonjour,

merci pour cette analyse élogieuse du sac.
90% du mérite en revient bien à Marco, un personnage effectivement haut en couleur qui m’a également séduit depuis ma première course avec lui en 1999 (au Verdon).

D’apparence « farfelue », mais chez lui rien n’est laissé au hasard et tout est minutieusement calculé…

Bon MDS !

Benoit LAVAL,
Président-Fondateur de Raidlight

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Posté par Olivier CENSIER Le 28 février 2012 à 10:17

Hello Franck,
j’ai également le sac Olmo, que, comme toi j’adore pour le confort de portage et la facilité pour boire. Question: sur terrain accidenté en hauteur (par exemple des branches à éviter en baissant la tête!) je manque régulièrement de me planter une pipette dans l’oeil, as tu le même problème ou bien as tu réussi à trouver un réglage optimal?

Olivier

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Posté par frank Le 28 février 2012 à 10:39

Salut Olivier,

Je cours sur des terrains accidentés et en forêt, mais je n’ai pas encore eu ce type de problème…Mais dorénavant je vais faire attention…:-)

Frank

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