Running, Trail, Fitness
 

Aucun plaisir…

Vincent


 

Ces quelques lignes pour vous relater mon dernier trail où, pour la première fois, je n’ai pris aucun plaisir.

Dimanche 24 février le rendez-vous était donné à Cornimont, dans les Vosges, à quelques kilomètres de la station de ski de la Bresse. Au programme : le trail hivernal de la Moselotte (THM). Je connais ce trail : j’avais couru la première édition et les souvenirs étaient plutôt positifs : un très beau parcours de 25km, quasiment pas de bitume, du dénivelé (1500d+), une belle ambiance et une organisation au top.

Bien positionné dans la saison il ne fallait pas louper cette deuxième édition.

La matinée avait plutôt bien commencée : un rendez-vous à 6 heures avec les copains pour faire la route ensemble, une ambiance surchauffée dans la voiture (le thermomètre extérieur affichait -4°c) et le plaisir de retrouver quelques connaissances avant le départ (plus de 800 trailers inscrits).

8H40 le coup d’envoi est donné. Quelques mètres de bitume et on attaque la première réjouissance : un véritable mur à escalader que je franchis sans réelle difficulté.

Le reste du parcours se fera pratiquement exclusivement dans la neige (mises à part quelques portions de jonction entre deux chemins neigeux et la fin du parcours pour rallier l’arrivée).

De la neige et encore de la neige ! Mais pas de la neige bien damée comme on peut en trouver sur certains trails hivernaux. 10 cm par endroit, 30 à d’autre, des trous, des blocs de neige congelés… Des singles enneigés où il fallait mettre un pied devant l’autre en jouant constamment à l’équilibriste.

Aucun appui, pas moyen de courir plus de quelques mètres en se faisant plaisir à moins d’être véritablement expérimenté sur ce type de terrain (le premier terminera en 3 heures).

50 fois j’ai pensé à stopper. 50 fois je me suis dit : mais pourquoi n’ai-je pas programmé une sortie tranquille en raquettes avec une sympathique pause casse-croûte pour admirer les paysages vosgiens…

Mais malgré tout cela j’ai continué à marcher tout au long de ce champ de neige instable où à chaque pas le sol semblait se dérober.

Bref aucun plaisir…

Photos : Daniel Freis

7 commentaires sur “Aucun plaisir…”


Posté par aude Le 28 février 2013 à 17:13

bonjour, j étais présente à ce trail.et moi aussi je n ai pris aucun plaisir à le faire….je n ai pas eu le courage d aller jusqu au bout (abandon au 14 ème)j étais congelé ,les pieds,les mains…
c était la 1ere fois que j abandonnais une course!!!grr!!!quelle frustration!!!
mais à coté de ça ,j ai pu observer des paysages magniques!

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Posté par frank Le 28 février 2013 à 17:25

Désolé pour toi Vincent, tu peux aller faire un tour sur mon CR de la Nuit Blanche du Pilat pour voir que malgré tout il est possible de prendre du plaisir dans ces conditions….

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Posté par nelly14 Le 28 février 2013 à 18:20

ça me rappelle la saintélyon 2012… 2 mois après toujours blessée…il y a des conditions trop extrêmes, on devrait s’abstenir…

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Posté par Jane Le 28 février 2013 à 18:30

Quel que soit le temps qu’on a mis, on était tous des héros à l’arrivée ! Bravo quand même pour avoir persévéré. Pour ma part c’est aussi ma première course « galère », laquelle a détrôné au hit parade des courses difficiles une faite dans les Pyrénées en juillet 2011; mais ce sont des images merveilleuses à tout jamais gravées dans la mémoire. Une expérience inédite.

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Posté par Rohnny Le 28 février 2013 à 20:56

Je dois bien avouer que je te comprend, dur dur cette grosse neige. Bonne récupération et bonne chance pour la suite.

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Posté par Serge Le 28 février 2013 à 21:24

C’était effectivement dur, mais avec le recule c’était une belle expérience… Une pensée aux organisateurs qui ont fait un super boulot.
Par contre les douleurs d’après course sont pire qu’après un marathon!

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Posté par Bernard Le 2 mars 2013 à 5:19

Habitant un département voisin, j’ai pu constater des conditions effectivement assez difficiles ce dimanche. Il n’est pas de trailer qui n’ait pas connu la galère mais en course on a le sentiment que c’est amplifié tant l’envie d’arrêter est remise en question par la masse qui continue à courir. Tenir coûte que coûte! Bravo d’être allé au bout c’est plutôt très bien à la base. La saison n’en est que mieux lancée… et il y aura de très beaux trails à venir. Bonne récupération

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