Running, Trail, Fitness
 

S’entrainer à ….ne pas dormir, une vraie  »Fausse bonne idée »

remy


 

Lorsque l’on pense que sur une vie on dormira (en moyenne) un tiers de celle-ci soit 25 ans pour une personne vivant jusqu’à 75 ans, quelques uns ont la tentation d’essayer de vivre plus en dormant moins! Mais pourquoi alors ne pas gagner du temps en ne mangeant plus (entre le temps pour faire les courses, préparer le repas, le manger, sans compter mettre la table, débarrasser et faire la vaisselle que de temps gagné!)
Par l’absurde, on peut montrer que le sommeil a un rôle primordial dans notre vie, la qualité de celle ci et pour le sportif de nos performances.
La privation de sommeil engendre des perturbations cognitives et une détérioration des performances intellectuelles qui au minimum limite la performance et au pire mène à l’incident puis à l’accident.
Les études les plus pertinentes disponibles à ce sujet sont issues du monde de la course au large en solitaire. La tentation chez certains d’habituer leur corps à manquer de sommeil a inexorablement permis à ces apprentis sorciers d’abandonner rapidement la course, leur faculté d’analyse et de réponses à des problématiques de course étant particulièrement affaiblie.
Imaginez un marathonien qui pour s’habituer à manquer d’énergie arriverait au départ du marathon le ventre vide: Le « MUR » du 30éme arriverait sans doute vers le 10éme !
Dans les raids automobiles (style Paris/Dakar) la différence se fait outre la qualité du matériel sur le fait que les pilotes des équipes officielles peuvent dormir pendant que les mécanos travaillent sur la voiture tandis que les équipes amateurs devront gérer 2 journées en 1 (d’abord conduire puis réparer la voiture avant d’aller dormir);

De fait quels conseils donner à un traileur qui devra courir un ou plusieurs jours d’affilés ?
D’abord bien sûr d’arriver au départ de l’épreuve en ayant soigné sa récupération, moins d’entraînement, plus de sommeil et un stock de glycogène optimal.
Ensuite et là il y a un vrai travail à accomplir, en préparant un éventuel décalage horaire ou en synchronisant différemment ses heures de sommeil en fonction des heures d’effort.
Comme  »dans la vrai vie » celui qui travaille la nuit …dort le jour!!

R.J. avec la collaboration de
Philippe Colomb, Entraîneur FFA

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