C’est une blessure relativement courante chez le coureur et encore plus chez le traileur. En effet, sur les milliers de fois où l’on pose le pied au sol lors d’un entrainement, il suffit d’un moment d’inattention et le pied part légèrement de travers et là c’est le drame.
Il y a plusieurs niveaux d’entorse de la cheville, cela va d’un étirement des ligaments de la cheville jusqu’à la rupture d’un ou plusieurs de ces ligaments.
Avant d’arriver à la blessure et la soigner, il est possible de prévenir (comme le dit le vieil adage : il vaut mieux prévenir que guérir) en pratiquant de la proprioception spécifiquement sur le cheville. Par exemple, en travaillant l’équilibre avec un plateau de Freeman (il s’agit d’une demi-sphère surmontée d’une planche pour travailler l’équilibre en montant sur la planche également appelée balance board) ou un bosu (demi-sphère molle).
Vous pouvez bien sûr courir dans des chemins plus techniques : léger dévers, terrains accidentés, montée et descente abruptes,… mais dans tous les cas, il faudra le faire juste après un échauffement sérieux et en gardant un maximum de vigilance.
Si malgré tout cela, le pire arrivait. Il faut connaître quelques règles primordiales :
- Une entorse ne se plâtre pas, si vous allez aux urgences et que l’urgentiste vous propose un plâtre : partez en courant. C’est une erreur qui peut arriver dans un service d’urgence mais la plupart des sportifs le savent. Il est possible de bander mais il ne faut pas serrer.
- Si il n’y a pas de rupture des ligaments, il faudra beaucoup de repos
- Sur le coup vous pouvez penser que c’est bénin car vous êtes chaud mais après l’effort quand votre corps sera refroidi, cela peut devenir douloureux. Pensez à glacer dès le retour de votre entrainement (n’hésitez pas à écouter votre sortie en cas de doute).
- Si c’est douloureux consultez un médecin au plus vite.
Si le repos est forcé, gardez à l’esprit que :
- patience et longueur de temps valent mieux que force et que rage
- ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
A méditer !
